Yamoussoukro Le jeudi 31 juillet 2025, un séminaire des services de cadastre s’est ouvert autour du thème ‘‘les systèmes d’informations géospatiales : un levier stratégique pour l’optimisation durable des recettes fiscales’’, à l’hôtel président Yamoussoukro capitale politique ivoirienne.
A l’occasion, le directeur de Cadastre à la DGI a fait le bilan satisfaisant de leurs actions enregistrées depuis le dernier séminaire du cadastre en 2023, notamment en matière de recette, de tissu parcellaire, parcelles cadastrées, en matière d’émission.
Il s’est agi pour les participants de rechercher de financements internes pour soutenir les ambitions de développement de la Côte d’Ivoire. Le directeur du Cadastre à la Direction générale des impôts (DGI), Bahi Boua Apollinaire, a fait savoir qu’il reste convaincu que ce séminaire constituera une étape décisive dans la dynamique de modernisation engagée par la direction générale des impôts.
« Il nous revient à nous les acteurs techniques d, administratifs, et décisionnaires de créer les synergies, de lever les obstacles et de poser les bases d’un cadastre fiable, interopérable et durable », a-t-il indiqué. Par ailleurs a-t-il signifié que la mobilisation optimale des ressources devient la réponse incontournable à une alternative crédible pour couvrir le manque à gagner financier international qui s’est ratifié ces dernières années.
Il a d’ailleurs manifesté sa satisfaction face aux résultats concernant l’utilisation de cadastre dans sa version actuelle qui restent à améliorer, et à corriger, depuis 2023, en matière du tissu parcellaire cadastral, de 1 984 474 parcelles cadastrées, fin 2023 à 2240 000 parcelles cadastrées au 31 décembre 2024, en matière d’émission de 190 milliards en 2023 à 300 milliards en 2025, en matière de recette, de 132 milliards en 2021 à 248 milliards en 2025.
Le directeur du Cadastre à la Direction générale des impôts (DGI), a exprimé ses remerciements au directeur général des impôts représenté par son directeur adjoint, Cissé Aboubakari pour l’intérêt qu’il attache aux renforcements des capacités des agents de la DGI.
D’autre part Il a souligné que le foncier en particulier, constitue un gisement de recettes fiscales notamment, à travers l’impôt foncier, les droits d’enregistrement et d’autres prélèvements locaux. Le directeur de Cadastre a en outre tenu à rappeler que depuis 2024, le cadastre a reçu ses premières acquisitions de drones et s’est résolument tourné vers l’utilisation de nouveaux outils technologiques de cartographie, universellement connues pour leur performance et leur fiabilité, tels que les logiciels QGIS.
La faiblesse de la couverture cadastral se situe à ; la dispersion des données, le manque de mise à la modélisation 3D, à l’analyse géo-référencée, des données, la possibilité d’avoir une connaissance fine du territoire, une maîtrise du tissu parcellaire, d’identifier les biens imposables avec précision et de réajuster les valeurs fiscales de manière objective et actualisée.
« C’est pourquoi la DGI consciente de toutes ces enjeux, s’est engagée sous l’impulsion de notre tutelle, le ministère en charge du budget dans la transformation digitale de ses procédures et méthodes de travail. J’en veux pour preuve, la mise en place de ; E-cadastre Côte d’Ivoire, Système intégré de gestion des impôts de Côte d’Ivoire (SIGICI) et l’implémentation en matière de foncier, le système intégré de gestion de la fiscalité immobilière, jour des fichiers, ainsi que l’absence d’outils modernes d’analyse spatiale limitent le rendement fiscal issu de ce secteur stratégique », a-t-il martelé.
D’après lui, les systèmes d’informations géospatiales (SIG) apparaissent comme des instruments incontournables pour moderniser la gestion foncière, améliorer la transparence et renforcer l’efficience de l’administration fiscale grâce à la cartographie numérique, à l’imagerie satellitaire.
Cissé Aboubakari, directeur général adjoint des impôts représentant le directeur général des impôts a fait cas des objectifs de près de 5300 milliards par rapport à l’année dernière, ils ont fait plus de 4800 milliards sois une intervention de 1000 milliards et de 2000 milliards en 2025.
Cette progression est selon lui, le double de tous leurs efforts depuis 2020. « Cette année les recettes évoluent plus de 600 milliards 2020- 2021, 500 milliards 2022, 500 milliards 2023-2024 600 milliards et 2024 on rentre en 2025, il faut faire 10 milliards alors multiplier l’objectif en deux, demande deux fois l’effort, nous sommes dans un contexte électoral et les deux derniers trimestre sont marqués par des dirigeants, Et nous savons que la période électorale est une période où les entreprises ne font pas beaucoup d’investissement arrivé un moment donné surtout en Afrique », a-t-il indiqué.
Ledebativoirien.net
Horty Ziga
