Un présumé trafiquant opérant dans le commerce illégal de l’ivoire a été interpellé le jeudi 15 octobre 2020 en possession de trois statues et de neuf bracelets en ivoire. L’arrestation a été possible grâce à la collaboration des éléments de l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale (UCT) et de la Direction de la Police Forestière et de l’Eau (DPFE), avec l’assistance technique du projet EAGLE-Côte d’Ivoire. Il a été arrêté jeudi dernier au moment de passer à la vente de sa contrebande faunique dans la commune d’Attécoubé. Le suspect, vivant à Bouake est descendu avec sa marchandise jusqu’à Abidjan afin d’effectuer sa transaction illégale.
Des peines jugées encore trop légère par la société civile, rendant la loi faunique dans le pays peu dissuasive. Pour y remédier, le Ministère des Eaux et Forêts procède à la révision de la loi faunique avec ses partenaires. Si la nouvelle loi est adoptée, un trafiquant d’ivoire pourrait par exemple désormais être puni d’une peine d’emprisonnement allant de 10 à 20 ans et d’une amende de 10.000.000 à 100.000.000 francs CFA ou de l’une des deux peines pour toute infraction liée à la future législation.
En Côte d’Ivoire, ce sont plus de 1139 qui ont été dénombrés dans 26 habitats selon les rapports réalisés entre 1987 et 2000. Aujourd’hui le nombre d’individu ne dépasse guère les 300 d’après de récentes estimations.
Deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du braconnage lié à la forte demande internationale de l’ivoire et d’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat.
Avec EAGLE-CI