Et sur les 60 dossiers qui avaient été jugés par le Tribunal de Première Instance d’Abidjan-Plateau, l’on notait : 7 condamnations pour corruption et infractions assimilées ; 32 condamnations pour blanchiment de capitaux ; 21 condamnations pour délits économiques divers. Le Tribunal avait ordonné la confiscation, au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire, des biens meubles et immeubles ayant servi à commettre ces infractions ou étant les produits tirés de ces infractions.
Tribunal AL MOUSTAPHA frappé très fort: « Une condamnation qui doit servir de leçon à tout le monde en Côte d’Ivoire »
Il y a des sanctions pécuniaires qui font bien plus mal qu’une peine de prison. Tout juriste le sait. Et le message de la justice à travers la condamnation du très controversé Al Moustapha est clair:
C’est ainsi qu’une vie qui s’anéantit.
C’est un retour à la pauvreté à un âge où on devrait profiter des fruits de son dur labeur. Le Pôle Pénal Evonomique et Financier (PPEF) qui est à l’origine de cette « traque » est née de la recommandation de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG ) pour donner un coup d’accélération aux poursuites judiciaires. Peu connu du grand public, le PPEF n’est pourtant pas à son premier coup.
Rappelons que jusqu’en Juillet 2021,
Si les attentes des citoyens, toutes légitimes, de voir les faussaires de leur économie payer très cher sont encore grandes, il est bon de savoir que toutes ces condamnations invitent à travailler et vivre avec des valeurs morales telles que la probité et que nul n’est à l’abri d’une surprise désagréable qui va anéantir sa vie. Bonne compréhension à tous… » par Jean Yogaye Koné, Président de la JIPBG
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