L’ex-porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné s’ajoute sans gêne à la liste des personnes versatiles sur le supposé 3è mandat d’Alassane Ouattara. En 2016 il affirme que la nouvelle constitution ne concerne pas Alassane Ouattara. Mais, le vendredi 31juillet, ce n’est plus le même Nabagné Koné Bruno qui parle en 2020. Amnésie et versatilité.
Juste après le référendum, Ibrahim Cissé Bacongo vient enfoncer le clou sur l’impossibilité pour Alassane Ouattara de briguer un 3è mandat. Mais en 2020, Bacongo qui avait un peu perdu la conscience se souvient brusquement qu’il s’était trompé en bon juriste. Et qu’il vraiment mal lu ses propres notes de cours de droit constitutionnel et la nouvelle Constitution.
Bref ! Venons-en au fils de la famille Bruno, ministre de la Construction. Brusquement sorti d’un sommeil dont les séquelles pourraient le rattraper, voici ce qu’il dit, après 2016, aujourd’hui en 2020 à la suite du décès de l’ex-candidat du RHDP, Amadou Gon Coulibaly:
Il rejoint la liste des cadres du RHDP qui petit-à-petit perdent le nord croyant pousser Alassane Ouattara à franchir le rubicond de ‘‘la faillite morale’’. Nabagné Koné Bruno en bon thuriféraire pense inciter le même Alassane Ouattara qui a déjà parlé à se représenter pour un 3è mandat.
Le concerné, sentant le chaos que sa candidature occasionnerait s’est lui-même retiré officiellement, le 5 mars 2020 devant le congrès ivoirien à Yamoussoukro. Un retrait salué par les chefs d’État du monde entier. Notamment, le Président français, Emmanuel Macron. Comme tout le monde pense qu’il faut que la France dise, toujours quelque chose dans les affaires ivoiriennes. La Côte d’ivoire sera frappée d’amnésie avec tous ses ministres.
H.KARA
