« Aujourd’hui, nous réagissons pour dire trop c’est trop »
Le Collectif des Docteurs Non Encore Recrutés est monté au créneau, ce jeudi 21 juillet 2022, suite aux accusations qui fusent des rangs des membres du collectif des docteurs non recrutés parrainé par docteur Olivier Dally, l’ancien porte-parole.
C’est qu’après la rencontre du mardi 19 juillet dernier avec le ministre Adama Diawara, des hommes de médias et des docteurs sont cloués au pilori par l’actuel porte-parole du Collectif parrainé par Olivier Dally, lui, admis au dernier concours de recrutement. Ils sont accusés par Dr Simi Déroux d’être corrompus par le ministère de l’enseignement Supérieur. De nombreuses autres accusations rejetées et dénoncées dans une déclaration sanctionnant la rencontre des docteurs à l’Université Félix Houphouët-Boigny, ce jeudi 21 juillet. Suivez le porte-parole du Collectif des Docteurs non encore recrutés
La déclaration du CDNER- collectif des docteurs non encore recrutés
«Au commencement était le verbe et le verbe était en DIEU et DIEU était verbe. Puis un sage nous enseigne que la parole est comme un fusil chargé. De ce fait, il est très important de bien réfléchir avant de parler. Le Collectif des Docteurs Non Encore Recrutés n’a pas pour habitude de se mettre sur la place publique pour exposer les problèmes auxquels sont confrontés les Docteurs, encore moins se mettre sur la place publique pour exposer les autorités.
A notre niveau, nous nous orientons vers la tutelle pour exposer les problèmes et faire des propositions. Ce qui sous-entend que les membres ou futurs membres d’une entité ont le devoir de protéger cette entité malgré les problèmes qui sont en son sein. Et notre collectif ne saurait se mettre en marge de ce principe élémentaire.
Aujourd’hui, nous réagissons pour dire trop c’est trop. Nous réagissons suite aux mensonges, aux calomnies et aux dénigrements en notre encontre de la part de Zitieourou Dally Olivier, le parrain de de Simi Déroux et leur amis dont les agissements dépourvus d’intelligence ne cessent sans cesse de ternir d’une part l’image des Docteurs, la symbolique de notre toge et d’autre part ne cessent de ternir l’honneur de nos chers Maîtres et du temple de savoir que représente l’université.
Nous nous adressons à l’opinion nationale et internationale certes. Mais surtout à nos chers Maîtres et aux géniteurs des Docteurs non Recrutés qui se comportent comme des individus mal éduqués et des voyous. Chers Maîtres et parents d’élèves de ces Docteurs avec tout le respect et la considération que nous avons pour vous. Le Collectif des Docteurs Non encore Recrutés vous prie de bien vouloir raisonner vos fils et filles que dans la vie, nous devons rester dignes dans les épreuves de la vie. De surcroît lorsqu’on a été élevé au grade de Docteur des Universités.
De grâce, dites leurs que brûler sa thèse de doctorat sous prétexte qu’on n’a pas été recruté est signe de bassesse d’esprit. Et cet acte du point de vu spirituel pourrait avoir des conséquences néfastes.
Chers Maîtres et parents dites leurs que l’arrogance, la défiance envers les autorités mène toujours à la déchéance. Et demander la démission du Ministre ne résoudra point le problème d’insertion socioprofessionnelle des Docteurs. De grâce dites-leur que véhiculer des mensonges en l’occurrence que, Monsieur le Ministre corrompt les collectifs avec des enveloppes n’est pas une bonne parade pour gagner la sympathie des Docteurs.
Car voici ce qu’écrite a publié parmi tant d’allégations DEROUX SIMI dans sa déclaration à l’issue de la rencontre des différents collectifs des docteurs non recrutés, le mardi 19 juillet 20022 avec le ministre professeur Adama Diawara :
«Il est important que son Excellence, le Premier Ministre, Monsieur Patrick Achi comprenne que Monsieur Adama Diawara n’est pas à même de gérer ce problème. Au contraire, il remet des enveloppes à certains docteurs pour les présenter comme des entités ou des collectifs de docteurs…» de telles allégations mensongères sans preuves sont intolérables, car indignes d’un docteur en quête du premier emploi auprès de l’Etat ivoirien.
Chers Maîtres et parents dites leurs que la Fonction Publique ne reconnaît pas le doctorat. Mieux en Côte d’Ivoire, aucune loi ne prévoit l’obligation de l’Etat à insérer un titulaire du diplôme de doctorat. De grâce dites leurs que le problème d’insertion des Docteurs est un problème systémique qui date depuis des décennies.
Chers Maîtres et parents dites leurs que l’enveloppe budgétaire est passée de 450 à 660 postes budgétaires pour l’année 2022. Et que l’augmentation que nous souhaitons vu le nombre de Docteurs sur le carreau est du ressort du Ministre du budget et non du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
De ce fait, les plaidoiries des collectifs doivent être orientées vers Monsieur le Premier Ministre et Monsieur le Président de la République pour un Plan Marshall d’insertion des Docteurs. Chers Maîtres et parents, nous comptons vivement sur vous afin de ramener ces Docteurs sur le droit chemin. Dans l’attente d’une suite favorable nous vous prions de recevoir nos sincères considérations », par Dr Zoupké Lorimer ; le porte-parole du Collectif des Docteurs non encore recrutés et Dr Dassé Sévérin (Ex porte-parole).
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