Urgent-Abidjan: nouveau virage de la Coalition des syndicats du secteur public-passation de charges entre Yves désiré et Pacôme Attaby
redaction
«A l’endroit de mes frères et amis secrétaires généraux nationaux, sachez que l’honneur pour moi est d’autant plus grand que les responsabilités que vous me confiez sont énormes. Faisant de moi le tout premier président de la coalition formalisée,
vous me donnez ainsi, la lourde charge, avec mon bureau de placer sur orbite, plus haut, notre instrument de lutte. Je vous exprime ici, ma profonde reconnaissance…». Ce sont là les premiers mots du premier président du bureau de la coalition des syndicats du secteur public de Côte d’Ivoire (CSSP-CI) Pacôme Attaby.
«Le bureau œuvrera à être à la hauteur de nos attentes communes. Car, les défis qui nous attendent sont multilatéraux et pressants », a poursuivi Pacôme Attaby, lors de la passation des charges au siège de la CESCI, mercredi 24 juin 2020, avec Yves Sery Alain. Il a aussi indiqué que depuis le mercredi 10 juin dernier, à l’issue d’un congrès de formalisation de la Coalition, il a été élu président. Et d’indiquer que la Côte d’Ivoire s’illustre négativement en matière de droits syndicaux. «C’est une mauvaise image que le gouvernement doit nécessairement soigner en abandonnant sa mystique de répression syndicale systématique».
Parlant des préoccupations sociales des travailleurs, il souligne que celles-ci sont communes à tous les travailleurs du public et celles qui sont sectorielles. Concernant le chapitre des préoccupations transversales des fonctionnaires et agents de l’état, il a égrène six points. A savoir: le respect du droit de grève et des libertés syndicales, le relèvement de l’indice de base des fonctionnaires «totalement anarchique et archaïque qui date des années 1960 et qui vaut 233,46»
; celui de l’allocation familiale, «tout aussi anachronique qui date aussi des années 1960 et qui vaut 2500 francs par enfant»; la suppression de la contribution nationale «qui met inutilement les travailleurs en coupe réglée»; la réduction des nombreux impôts sur les salaires; le relèvement de la prime de transport tant pour les travailleurs D ‘Abidjan que pour ceux de l’ intérieur du pays.
A cela il faut ajouter que la coalition apporte son soutien résolu aux revendications spécifiques des organisations de base en lutte dans leurs différents ministères. Il a rendu hommage aux différents leaders qui ont porté successivement la voix de la Coalition, notamment Alidjou Touré de la CNATEF, de Désiré Opina Traoré de la CNES Côte d’Ivoire et de Sery Yves Désiré du SYNAMICI, ex-porte-parole de la CSSP-CI. Une étape de la lutte synclinale du secteur public de Côte d’Ivoire commence.
