La tension monte au pays du président Alassane Ouattara, depuis la décision, du 6 août de briguer un 3ème mandat. La Côte d’Ivoire, ce jeudi vit au rythme des populations qui ont envahi les rues pour ‘‘dire non à un 3ème mandat’’ du président Ivoirien, Alassane Ouattara.
Le ministre de l’administration territoriale dans une déclaration a indiqué que les différentes manifestations «ne sont pas autorisées». Cependant, les accès des grandes villes de la Côte d’Ivoire ont été fermés par moments par les manifestants.
Dans la matinée entreprises et commerces ont été contraints à fermés aussi bien dans le District d’Abidjan qu’à l’intérieur du pays. La vague de contestation du 3ème mandat du président ivoirien a atteint toutes les grandes villes du pays mettant en mal les activités administratives du pays.
A Abidjan, les communes de Yopougon, Cocody, Port-Bouët, Marcory, Abobo, Koumassi, les grandes artères ont été perturbées. A l’intérieur du pays, les commissariats et gendarmerie de Bonoua ont été saccagés ou fermés à la suite d’un mort aussi par balles signalé parmi les manifestants. Les manifestations ont touché avec intensité à Divo, Soubré où un mort par balles est signale. Ferkéssédougou, de Man, Dabou, Ouragahio, Adzope, Gagnoa, Dabou, Toumodi, Man, Issia Abengourou, Agnibilekro, Bondoukou, Bécouéfin, Bangolo, Akoupé, Zuenoula Yakasse-Attobrou, Abengourou,Agnibilekro, Lakota, Zikisso et à Toumodi où les manifestants ont été rejoints par les Komian (danseuses traditionnelles mystiques).
«Une marche pacifique est un moyen démocratique pour exprimer un mécontentement. Ce n’est ni un coup d’état ni une insurrection selon article 20 de la constitution. Notre mobilisation et notre détermination seront nos seules armes pour la restauration de nos acquis démocratiques», déclarent les manifestants dans les rues qui annoncent poursuivre les actions jusqu’à la déclaration du Conseil Constitutionnel, juge des élections.
GRACE OZHYLLY