«Henri Konan Bédié n’est ni assigné en résidence surveillée ni en blocus. Les forces de l’ordre sont autour de son domicile pour maîtriser les troubles à l’ordre public», dixit Adou Richard, procureur de la république de la Côte d’Ivoire. Par conséquent, les chefs traditionnels, gardiens des us et coutumes, qui ne représentent aucun danger peuvent rendre visite à leur fils sans être inquiétés.
Les Chefs traditionnels baoulé au nombre de 300ont alors décidé de sortis de toutes les contrés du V. baoulé pour se rendre chez le président du PDCI RDA, Henri Konan Bédié à Cocody-Abidjan. Les tenants du pouvoir d’Abidjan ne leur permettront pas de faire cette rencontre. Mais à la grande surprise de tous, le rideau de fer des forces de l’ordre créera l’émoi au plus haut niveau de toute la société. Comment-a-t-on osé réserver un tel traitement à des chefs traditionnels, en terre africaine ?
«Qui a donné l’ordre de refouler nos têtes couronnées venues soutenir la famille du président Bédié? Sacrilège ! Crions-nous en cette heure chaude, comme tout bon africain, lorsque nous avons appris la nouvelle, ce samedi matin. Nous sommes venus constater cette réalité comme vous le voyez», laisse entre un professeur de philosophie à l’université Félix Houphouët-Boigny, de Cocody, rencontré dans la journée, à proximité du siège de Cocody, par l’équipe de ledebativoirien.
IE
Ils ne leur restent que leurs ancêtres pour apprécier l’évènement du jour. «Pour reprendre les termes du groupe zouglou « Yodé et Siro » : «Si aujourd’hui est arrivé, c’est parce que hier est passé…». Alassane Ouattara et ses partisans ont oublié, aujourd’hui, les efforts et les bienfaits de nos chefs traditionnels baoulé. Eté cela, dans la sensibilisation et la mobilisation de leur communauté depuis l’alliance avec leur fils, Henri Konan Bédié aux élections présidentielles de 2010 et de 2015. Attendons la suite…», s’est lamentée une grande responsable des femmes du PDCI quasiment les larmes aux yeux.
H.KARA
