C’est fini l’époque où un agent des forces de défense et de sécurité pouvait abattre un citoyen sans une suite judiciaire en Côte d’Ivoire ? En tout état de cause, le Contre-amiral Ange Kessi, chef du parquet militaire, y croit fort en veillant au grain, en ce qui concerne la conduite des corps habillés ivoiriens sur le terrain. Deux affaires de bavures policières dans le district d’Abidjan ont attiré l’attention de la rédaction de ledebativoirien.net. À travers le dénouement de ces deux affaires, Ange Kessi a implicitement livré un message fort, un message de fermeté dans la lutte contre l’impunité au sein des forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire.
En effet, dans la nuit du 15 février 2021, le Sergent W.A avait tiré sur le jeune Ouattara Mory lors .d’une opération de sécurisation à Williamsville. Ainsi, la mort du jeune avait provoqué de violentes manifestations, nécessitant le déplacement sur les lieux du Commissaire du Gouvernement, le Contre-Amiral Ange Kessi pour calmer les jeunes qui en voulaient aux policiers de ce quartier d’Adjamé.
Le chef du parquet militaire promet une enquête pour situer les responsabilités ?
Il attend son jugement. Par ailleurs, l’enquête de l’affaire du jeune Bletchy K. Stanislas est également bouclée. Le dossier se trouve au service des audiences et les quatre policiers inculpés seront jugés bientôt. Cette affaire du jeune Bletchy K. Stanislas atteint mortellement par balles à Port-Bouet, implique quatre policiers dont un officier et trois sous-officiers. En fait, de permanence le 28 janvier 2021, ces quatre policiers ont été appelé pour une opération de maintien d’ordre entre des jeunes dans les environs de l’abattoir de Port-Bouët.
H.KARA