Faux ! Tout simplement une grosse machination de Koné Cheick Oumar ex Pca de l’Africa Sport et Gohourou Claude, sur l’existence d’une prétendue somme de 60 milliards de F CFA destinée à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques d’Abidjan.
C’est donc de l’arnaque, c’est une escroquerie morale. Ce sont des délinquants qui n’ont ni la qualité, ni la compétence nécessaire pour discuter de l’affaire des déchets toxiques avec la société TRAFIGURA ou quiconque. Tout ceci est fait pour extorquer de l’argent aux ivoiriens naïfs.
La machination dénoncée par le bureau exécutif du Renadvidet-ci
La presse dans sa parution en date du 11 septembre 2020 a déclaré ce qui suit : « De retour en Côte d’Ivoire après un long séjour en Europe, Koné Cheick Oumar annonce la fin de l’épineux problème des déchets toxiques … L’Avocat de certaines associations de victimes des déchets toxiques a rassuré qu’il a pu obtenir des accords pour le paiement de l’argent des victimes qui jusque-là n’ont pas été indemnisées».
Un peu plus loin, il a fait une déclaration contradictoire en subordonnant l’obtention des prétendus 60 milliards F CFA à la dissolution des associations des victimes des déchets toxiques. A cet effet, il a sollicité la prise d’un décret par le Président de la République. C’était à l’occasion d’une conférence de presse animée par lui le samedi 10 septembre dernier à Cocody.
Un autre quotidien en date du mardi 15 septembre 2020, GOHOUROU Claude, Président de la prétendue Coordination Nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire dite CNDVT-CI à travers son Secrétaire à l’information a réagi contre ces déclarations en soulignant que Monsieur KONE Cheick Oumar est un imposteur qui n’est concerné de ni de près ni de loin par cette affaire déchets toxiques.
Face à cette situation susceptible de créer le flou dans l’esprit non seulement des victimes des déchets toxiques non encore indemnisées dont je suis le représentant d’une grande majorité mais aussi et surtout dans celui de l’opinion, le Réseau National pour la Défense des Droits des Victimes des Déchets Toxiques en Côte d’Ivoire-RENADVIDET-CI tient à faire la lumière sur cette affaire et pour cause :
L’éclairage de Charles Koffi, victime et responsable du RENADVIDET-CI
«Nos adversaires que sont GOHOUROU Claude et KONE Cheick Oumar qui, hier était présentés par GOHOUROU Claude comme son Conseil Juridique dans cette affaire et qui, aujourd’hui sont à couteaux tirés par rapport au
En effet, après l’accord amiable obtenu par notre mandataire, le Cabinet d’Avocats Anglais dénommé LEIGH DAY & CO avec la société TRAFIGURA, les responsables de cette société à savoir Jean-Pierre VALENTINI et Claude DAUPHIN amis de KONE Cheick Oumar l’avaient informé du contenu de cet accord.
Ils avaient fait noter à celui-ci, qu’ils avaient payé à LEIGH DAY, la somme d’un peu plus de 93 milliards de F CFA et que ledit Cabinet avait présenté 22.500 milliards F CFA aux victimes et gardé 60 milliards F CFA au titre de ses prétendus honoraires. Et pour cacher cette information à leurs mandants que sont les victimes des déchets toxiques, LEIGH DAY & CO a non seulement fait en sorte que le Protocole d’accord conclu avec la société TRAFIGURA soit revêtu du sceau de la confidentialité mais aussi et surtout fait accepter aux victimes par écrit la somme de 750.000 F CFA chacune, d’où le montant total de 22.500 milliards F CFA pour l’ensemble des 29.624 victimes des déchets toxiques mandantes de ce Cabinet.
soient transférés le 24 septembre 2009 par la société TRAFIGURA sur le compte des victimes ouvert par leur mandataire, le Cabinet LEIGH DAY & CO dans les livres de la SGBCI et la prétendue Coordination Nationale des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire soit née le 21 septembre 2009 suite aux faux faits sur un procès-verbal d’une prétendue Assemblée Générale qui aurait été tenue par cette association fictive le 11 septembre 2009.
Après quoi, une action judiciaire a été initiée par cette CNDVT-CI contre ledit Cabinet. Au terme de celle-ci, elle a obtenu le séquestre des 22.500 milliards F CFA et l’audience relative à cette affaire a été fixée par le Tribunal au 06 novembre 2009.
Aussi, Ce même jour, ai-je été victime d’une tentative d’enlèvement par les éléments de la FESCI à la solde de GOHOUROU Claude et de la société KONECO à la solde de Monsieur KONE Cheick Oumar.
Suite à cette décision de la Cour d’Appel, LEIGH DAY a, au nom des victimes, formé pourvoi en cassation le 26 janvier 2010 contre cette décision de la Cour d’Appel et le même jour a sollicité la suspension provisoire de cette décision. La Chambre Judiciaire de l’ex Cour Suprême avait fait droit à sa requête de suspension de cette décision de la Cour d’Appel le 28 janvier 2010 et avait prévu l’audience relative à cette affaire le 08 février 2010.
Les actes de Bictogo Adama
C’est à ce stade de cette procédure que, Adama BICTOGO est intervenu dans celle-ci à la demande du Ministre Désiré TAGRO, tué dans la crise postélectorale ivoirienne de 2011. A ce stade de cette procédure, les 22.500 milliards F CFA étaient toujours logés sur le compte des victimes ouvert par LEIGH DAY dans les livres de la SGBCI.
Suite à cette radiation, le Cabinet LEIGH DAY a passé avec la Coordination de GOHOUROU Claude à la demande de messieurs Adama BICTOGO et KONE Cheick Oumar, un protocole de règlement amiable et transactionnel le 11 février 2010 pour confier les 22.500 milliards F CFA à GOHOUROU Claude et ses soutiens politico-judiciaires et s’est tiré avec le protocole conclu avec la société TRAFIGURA et 60 milliards F CFA comme honoraires. Informé de cette situation, j’ai envoyé un courrier électronique à LEIGH DAY pour avoir copie de l’accord conclu avec cette association fictive et putative.
»En réponse, LEIGH DAY m’a déclaré que ledit accord est secret »
Dans ce protocole cité plus haut, à la page 19 sur la transaction il a été écrit ce qui suit : «Le protocole, arrêté à l’issue des négociations entre les parties marquées par des concessions réciproques , à la valeur d’une transaction ferme, définitive et irrévocable entre les parties,
au sens et avec les effets prévus par les articles 2044 et suivant du Code Civil, et emporte désistement et renonciation ferme, définitive, immédiate et irrévocable, par chacune des parties, à faire valoir une quelconque prétention ou un quelconque droit et à exercer à l’encontre de l’autre, une action de quelque nature que ce soit, en quelque lieu que ce soit et pour quelque cause que ce soit, se fondant directement ou indirectement sur :
- Les seules questions traitées dans le protocole, et
- Pour ce qui concerne des procédures antérieures ou futures devant les juridictions ivoiriennes, toutes les dispositions de l’Arrêt attaqué, et
- Pour ce qui concerne des procédures antérieures ou futures devant les juridictions autres qu’ivoiriennes, les seules dispositions de l’Arrêt attaqué dont il sera fait exécution par application du présent protocole,
- Il est revêtu de l’autorité de la chose jugée en dernier ressort ».
Cela veut dire que ce protocole est non seulement inattaquable par chacune des parties signataires de celui-ci mais aussi, chacun d’entre-eux a renoncé à l’égard de l’autre à toute action judiciaire dans le cadre de cette affaire tant devant les Juridictions nationales qu’internationales. En d’autres termes, ni GOHOUROU Claude, ni KONE Cheick Oumar ne peut poursuivre LEIGH DAY & CO pour quoi que ce soit dans le cadre de cette affaire.
Ils ne jouissent donc plus d’aucune crédibilité et cela est de notoriété publique. GOHOUROU Claude et KONE Oumar dans cette affaire sont respectivement condamnés à 20 ans de prison ferme et à 3 millions F CFA d’amende chacun pour des actes d’abus de confiance, de complicité d’abus de confiance et blanchiment de capitaux portant sur la somme de 4.658 milliards F CFA destinée à l’indemnisation de 6.624 victimes, membres du RENADVIDET-CI.
Cette situation exige du Procureur Général qui a été, depuis plus d’une année déjà, saisi par les victimes à cet effet, de décerner des mandats d’arrêt contre eux. Malheureusement, ils continuent d’être protégés par certains tenants du pouvoir. Non seulement, ils sont en liberté malgré leur condamnation définitive à 20 ans de prison ferme pour vol d’argent mais aussi et surtout, tout est mis en œuvre par certains Magistrats pour les soustraire au remboursement de notre argent détourné.
Le jeu sale de la SGCI ex-SGBCI
Pour ce qui concerne, les 18 milliards F CFA restants, ils ont été gérés de façon nébuleuse par la SGBCI qui cache à ce jour officiellement 4.294.507.321 dans ses livres sur le compte des victimes. Les victimes prévoient à la rentrée judiciaire fixée en octobre prochain des actions vigoureuses pour que justice leur soit rendue. Pour ce faire, les sit-in éclatés déjà projetés par elles reprendront devant la Cour de Cassation d’Abidjan, le palais de justice du Plateau, le Palais de la Présidence de la république, le Ministère de la Justice et le siège de l’Union Européenne sis au Plateau.
En conclusion, devant cette arnaque en préparation par des condamnés
C’est donc de l’arnaque, c’est une escroquerie morale. Ce sont des délinquants qui n’ont ni la qualité, ni la compétence nécessaire pour discuter de l’affaire des déchets toxiques avec la société TRAFIGURA ou quiconque. Tout ceci est fait pour extorquer de l’argent aux ivoiriens naïfs.
Depuis 10 ans, c’est le même discours qu’ils tiennent lorsque nous attendons certaines décisions de justice. Et certains Juges naïfs, cupides et assoiffés de gains faciles sur la base dudit discours se confinent dans le dilatoire à la limite de déni de justice. C’est un disque rayé auquel les victimes sont habituées et facilement vérifiable auprès de LEIGH DAY et de TRAFIGURA.