4 jours durant, 150 spécialistes à la passation de venus de tous les 25 pays francophones et Anglophones de la région Afrique de l’Est, du Sud et l’ouest ont été réunis au cours d’un atelier organisé par le FIDA (Fonds International pour le Développement de l’Agriculture), un programme des nations unies.
Trois objectifs principaux ont pu atteindre lors de la rencontre d’Abidjan, comme l’explique Carine Touré-YEMITIA, Responsable principale de la passation de marchés au sein du FIDA couvrant la région Afrique de l’Ouest et Centrale basée à la direction régionale à Abidjan.
«Le premier est le renforcement de leur capacité pour être outillés aux nouvelles tendances dans le secteur, à savoir la durabilité, l’inclusion sociale, l’inclusion du genre et aussi l’intégration des organisations, des groupes, des petits paysans.
Le deuxième objectif a permis de partager les meilleures pratiques dans le secteur afin de toujours améliorer la performance de leur projet, qui dit projet, dit bénéficiaire. Le dernier objectif est surtout de leur permettre d’être plus performants et aussi de pouvoir contribuer au développement de leur pays à travers les nouvelles technologies.
En nouvelles technologies, nous parlons de la digitalisation avec notre outil de traçabilité des opérations, des opérations de passation de marché, des opérations financières, et aussi le nouveau rapport de suivi des indicateurs qui nous permet de savoir à quel niveau chaque opération exécutée se situe pour toujours être plus performants et améliorer les résultats;
sachant que l’intégration de deux fonctions au sein du FIDA, à savoir la gestion financière et la gestion de la passation de marché, permet de mieux tracer chaque dollar investi afin qu’ils puissent vraiment atteindre le bénéficiaire».
Au regard de l’ambiance des quatre journées, les participants repartent outillés pour permettre un meilleur vécu des bénéficiaires. « Nous ne pouvons être que rassurés de savoir que cet atelier a apporté du fruit pour l’amélioration de la performance des projets en matière de passation de marché et de gestion financière ». Le FIDA existe dans cinq régions du monde et couvre 25 pays en Afrique de l’ouest et du centre avec une cinquantaine de projets actifs pour le plus grand bien des petits producteurs de notre région.
A l’observation, l’augmentation du nombre des projets montre selon Touré-YEMITIA, l’intérêt que le FIDA a toujours contribuer à investir dans les régions, « puisque nous sommes passés d’une trentaine de projets actifs, il y a de cela trois années en arrière, à aujourd’hui une cinquantaine. Donc, cette augmentation situe un peu l’intérêt du FIDA, bien que notre contexte soit fragile, fragile sur le plan politique.
Le contexte de la région de l’Afrique de l’ouest, il va sans dire, qu’il est fragile, mais il suscite toujours l’intérêt du FIDA, qui, en 2026, continuera à développer de nouveaux projets, avec de nouvelles ambitions, pour toujours accroître son impact social et financier dans cette région ».
En termes de perspectives et de projections, il sera question pour le FIDA, particulièrement la direction régionale basée à Abidjan d’augmenter l’investissement et d’améliorer la qualité des projets, en touchant plus de bénéficiaires.
« Pourquoi ne pas doubler le nombre de bénéficiaires de nos projets, en intégrant les composantes, dans la vision particulière, les composantes climatiques, environnementales et l’inclusion sociale, dans tous les paramètres de la gestion des projets et de la gestion de la passation de marché que nous encadrons » se satisfait Responsable principale de la passation de marchés au sein du FIDA couvrant la région Afrique de l’Ouest et Centrale.
L’Atelier annuel de passation de marchés pour les projets de la Division Afrique de l’Ouest et du Centre- AOC 2025 financés par le FIDA – Investir dans la population rurale (Investing in Rural People), a réuni les coordonnateurs de projet, le 25-26 et le 29-30 septembre 2025 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Il a véritablement été question du renforcement des compétences et des connaissances du personnel des projets du Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Un sous la bonne direction Directeur régional-Bureau Bernard Hien.
Ledebativoirien.net
GRACE OZHYLLY