Ce mardi 20 mai 2025, les patrons des entreprises de transport terrestre se réunissent en conclave pour affiner la  stratégie de mobilisation à l’échelle nationale, d’arrêt de travail annoncé démarrer, le  lundi 26 mai prochain.

Une réunion qui fait suite aux échecs des pourparlers avec le ministre des Transport Koné Amadou. En attendant les décisions de la réunion cruciale du  jour, l’incertitude est totale avec des usagers  qui redoutent une paralysie du secteur et l’augmentation du coût des billets dans les gars routières.

C’est que déjà, la semaine dernière, ces patrons du transport terrestre ont officiellement déposé un préavis de grève auprès du Haut Conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire. Et auprès du ministère en charge du secteur. Un débrayage qui laisse planer une augmentation du coût du transport en Côte d’Ivoire. La menace est réelle.

Le mouvement qui pourrait débuter le 26 mai 2025 trouve sa raison dans la  protestation contre l’instauration d’une TVA de 18 % appliquée à chaque billet vendu par les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel atteint ou dépasse 200 millions de francs CFA. C’est la DGI qui l’a décidé ainsi.

Pour les Professionnels du Transport  en Côte d’Ivoire, cette taxe est  « insupportable », dans un contexte marqué par de nombreuses difficultés économiques et sociales.  « Cette taxe va aggraver la précarité du secteur, tout en alourdissant le coût du transport pour les populations, déjà éprouvées par la cherté de la vie ».

Une réunion expresse s’est tenue le vendredi 17 mai dernier entre les représentants des entreprises de transport terrestre et le ministre Amadou Koné. Les discussions ont été jugées infructueuses par plusieurs participants. Le ministre aurait concédé certaines revendications secondaires et promis de saisir son homologue du Budget afin d’examiner d’éventuelles solutions. Il a appelé les grévistes à suspendre leur mot d’ordre.

Mais cette demande s’est heurtée à un refus catégorique des transporteurs. Ces patrons  entreprises de transport terrestre  estiment que la principale revendication demeure : «La suppression ou l’aménagement de la TVA sur les billets ». Ce qui n’a pas été satisfaite. Pour eux, le recours à la grève devient désormais inévitable. Le coût du transport pourrait connaître une hausse apprend-on avec des esquisses des nouveaux tarifs:

Abidjan à (Tengrela-Odienné), de 12 000 FCFA à 14 160 FCFA + 100f timbre ; Bouaké à Abidjan, de 7000  à 8260 FCFA.  Abidjan-Daloa, de 6000 FCFA à 7080 FCFA. Yamoussoukro-Abidjan, de 4000 FCFA à 4720 FCFA. Abidjan-Danané  de 10 000 FCFA à 11 800 FCFA. Abidjan-Bouaflé  de 5000 FCFA à 5900 FCFA…. Et ce, du fait de l’entrée en vigueur d’une Tva de 18% dans le transport en Côte d’Ivoire

Ainsi, la menace d’un arrêt d’activité plane sur le secteur des transports terrestres en Côte d’Ivoire. Suite à l’échec des négociations engagées avec le ministre des Transports, Amadou Koné. Les entreprises de transport routier maintiennent leur préavis de grève, le 26 mai 2025.  Inquiétude chez les usagers.

Ledebativoirien.net

Grace  Ozhylly

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