« Le GPATE exhorte le gouvernement à aller dans le sens d’un processus électoral inclusif qui offre des garanties quant à la stabilité du pays»
Suite à cette publication, plusieurs candidats recalés dont Albert Toikeusse Mabri, Amon Tanoh Marcel, Mamadou Coulibaly, SORO Guillaume, ont dénoncé cette décision en brandissant dans le presse, divers documents de preuve en soutien à leurs griefs à l’encontre du conseil constitutionnel. Le GPATE note également que le même lundi 14 septembre 2020, le Gouvernement a pris une mesure (Arrêté interministériel n°872/MATED/MSPC di 14 septembre 2020) qui proroge la suspension des marches et autres manifestations sur la voie publique jusqu’au 30 septembre 2020. Selon le gouvernement ivoirien, cette décision a été prise pour prévenir les troubles à l’ordre public.
Sur ce point précis, le GPATE rappelle à la communauté nationale et internationale que sa position est constante sur le fait qu’une commission électorale « des partis politiques », comme c’est le cas en ce moment, crée forcement des conflits d’intérêts et n’est donc pas appropriée pour organiser des élections qui soient transparentes et apaisées. D’ailleurs, une enquête diligentée en juin 2020, dans le district d’Abidjan et dont les résultats ont été publiés le 11 septembre 2020, montre que 61,10% des populations n’ont pas confiance en la Commission électorale actuelle ainsi que dans le Conseil constitutionnel. Fort de ce constat le GPATE conclut que ces deux organes sont disqualifiés pour conduire le processus électoral.
Le GPATE invite la CEDEAO, l’UA, l’UE, l’ONU et les partenaires bilatéraux qui appuient financièrement et techniquement la CEI, à exhorter fermement le gouvernement à aller dans le sens d’un processus qui offre des garanties quant à la stabilité du pays.
Pour le GPATE, le Président
Abraham Denis YAUROBAT,
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