Le premier colloque international de lutte contre le tabagisme qui a ouvert ses portes le 23 mai 2024 a refermé, ce 25 mai dans l’enceinte de l’université Félix Houphouët-Boigny dans l’amphithéâtre A, du District, ses réflexions. C’est autour du thème majeur Tabagisme en Afrique : « Femmes, Jeunes et Enfants face à l’ingérence de l’industrie » que le colloque s’est articulé.
Un grand rendez-vous de la sous-région qui souligne l’urgence du problème et l’importance de tirer la sonnette d’alarme face à ce tueur silencieux qu’est le tabac.
En cela la côte d’ivoire s’est associé avec certains pays sous régionales pour porter haut la voix des sans voix devant cette gangrène qu’est le tabac qui non seulement fait des victimes actives mais par ricochet des victimes passives qui se trouvent contaminés par la qualité de l’air suites aux fumées toxiques rejetés par les fumeurs.
Pour réfléchir et apporter des pistes de solutions ont répondus présents à Abidjan le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Togo et la Zambie ont décidé de faire un front commun, dans le sens de la prévention, la sensibilisation et la lutte efficace des conséquences du tabagisme sur les femmes, les jeunes et les enfants. Et ce pour faire face à la puissance de l’industrie du tabac. L’objectif ici est d’examiner la protection de toutes ces couches impactées en Afrique
Tout d’abord montrer les différentes formes d’ingérence
Présenter les nouveaux produits du tabac dans les pays africains et leurs usages chez les couches vulnérables. Aborder la question du genre et la santé publique à partir de l’ingérence de l’industrie du tabac. Proposer des pistes de solutions pour protéger les femmes, les jeunes et les enfants face à l’ingérence de l’industrie du tabac en Afrique.
Cette initiative accompagner et soutenue par le ministère de la santé, le ministère de l’enseignement supérieur et de la jeunesse, de l’OMS, de la CILTAS-MS (Club Ivoirien de lutte contre le tabagisme, l’avortement et le sida en milieu scolaire), LEPDV (laboratoire d’étude et de prévention de la délinquance et des violences) et du PNLTA(le programme national de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et les autres addictions…
Tout cela s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale sans tabac 2024.
Sachant que chaque année le tabagisme fait des milliers de morts dans le monde et en Afrique en particulier ces assises révèle une prise de conscience et une abnégation des institutions et des scientifiques à faire face à ce grand fléau de notre siècle qui est l’une des premières causes de mortalité dans le monde
Cette messe antitabac vient comme pour lancer une stratégie africaine pour lutter efficacement contre le tabac tout en prenant en compte nos réalités africaines. Aussi lorsque le professeur Bakayoko Ismaëla directeur du laboratoire d’étude et de prévention de la délinquance et des violences prend la parole en ces termes : «L’épidémie tabagique constitue un véritable fléau pour notre continent…La lutte contre le tabagisme est une lutte pour la santé, l’injustice sociale et le développement durable de nos sociétés… »
Une façon de presser et d’insuffler un nouveau vent pour éradiquer ce mal qui détruit les vies et les familles sans mesures efficaces et concrètement pour freiner son élan destructeur au niveau des couches les plus vulnérables car c’est en faisant bloc qu’il est possible de trouver des solutions concrètes.
A son tour également docteur Aminata Tall représentant pays de l’organisation mondiale de la santé en côte d’ivoire a évoqué son émotion à être là ce matin au sein de l’université Félix Houphouët Boigny étant elle-même un pure produit de l’université Cheick Anta Diop de Dakar et en tant que gynécologue a encouragé l’initiative plein d’espoir de ce colloque et le grand risque du tabac en milieu scolaire surtout l’impact sur les jeunes et le effets du tabac sur les non-fumeur.
« Ce rendez-vous nous en sommes convaincus contribuera a encouragé la recherche sur le fléau qu’est le tabagisme…
Notre plus grand défi demeure les nouveaux produits à base de nicotine et de tabac qui ont infiltrés l’Afrique ces produits comprennent les systèmes électroniques de distribution de nicotine, les produits du tabac chaud et les sachets de nicotine… »
Pour l’OMS l’industrie a aujourd’hui les yeux rivés sur le continent qui est un marché juteux dont les effets se font déjà remarqués sur nos jeunes avec des espaces chichas. Même sons de cloches pour tous les autres intervenants qui ont appelé à une prise de conscience globale.
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Céline M’boukou
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