Abidjan: après son meeting: l’opposition tient sa mobilisation et sa désobéissance civile pour une présidentielle 2020 inclusive

Elle a fait le pari de la mobilisation à son giga meeting, contre le 3ème mandat du candidat du RHDP, samedi 10 octobre 2020. L’a-t-elle réussie. L’opposition, le pouvoir ou  l’opinion, se fera son chacun son idée. Le meeting  s’est tenu avec toutes les grosses affiches de cette opposition, constituée de la CDRP, EDS, GPS, ARC-EN-CIEL, LA VOIE DU PEUPLE, AGIR, AFD et les partis politiques LIDER et URD. Les forces de  l’ordre ont quadrillé le Plateau pour la sécurité..

«Il n’y a pas de  propriétaire de la Côte d’Ivoire. Nous avons les mêmes  droits et nous allons user de ces mêmes droits, ce samedi pour  la mobilisation contre ce 3ème mandat au meeting  Samedi 10 octobre 2020 au Stade Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Plateau. Les clefs du stade sont avec  nous»,  avaient déclaré la veille les organisateurs du meeting.

Ce sont donc des milliers de partisans de l’opposition qui ont répondu à l’appel des différents leaders de l’opposition. La manifestation a été émaillée par quelques incidents a-t-on appris par moment, notamment, lorsque le public a cherché a converger vers  le stade. C’est comme,  le cortège du président du PDCI, Henri Konan  Bédié  qui a été arrêté par les forces de l’ordre, pendant quelques secondes. Pareil pour  plusieurs  leaders qui ont dû abandonner leurs véhicules pour faire à pieds la marche vers le stade.

Le Président Bédié concernant la désobéissance civile a maintenu son appel en faisant appel au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterese à intervenir en se saisissant du dossier ivoirien pour une élection présidentielle inclusive et transparente. Pascal Affi N’guessan a annoncé des manifestants.

Marcel Amon Tanoh ex-collaborateur du candidat du RHDP Alassane Ouattara indique être désormais prêt à s’offrir en sacrifice  pour la paix en Côte d’Ivoire avec le départ u pouvoir d’Alassane Ouattara. Les  jours  à venir s’annoncent  donc déterminants pour  le processus électoral en Côte d’Ivoire.

GRACE OZHYLY