Contre la pandémie à Coronavirus, le gouvernement ivoirien a recommandé des mesures de protection, comme le cache-nez, le gel hydroalcoolique, les gants, l’écart d’au moins un mètre entre les personnes, le lavage des mains et bien d’autres précautions…Mais les pharmacies et les centres de santé censés ravitailler la population n’en possèdent plus…danger !
Selon une gérante de pharmacie qui a requis l’anonymat, tout est bizarre, surtout qu’on parle de la gravité de la maladie et ses mesures de précaution deviennent de plus en plus rares et chers. »Nous n’avons plus de cache-nez, on veut bien vous en vendre mais c’est devenu très cher. Nous ne voulons pas les revendre chers aux usagers. C’est pourquoi nous n’avons plus de provision. Nous sommes conscients que c’est important et même primordiales que la population ait les gants et le cache-nez, je suis désolée mais on en a pas », regrette-t-telle.
Grave, pendant qu’il n’y a pas de cache-nez dans les pharmacies, des petits commerçants en fabriquent en grand nombre, de façon manuelle aux abords de rues. Et les cache-nez et gants s’achètent comme de petits pains dans les rues. Koné Salimata, vendeuse de cache-nez et gants s’exprime gaiement: »C’est mon mari qui fabrique les cache-nez. Il est couturier, comme son atelier est fermé, il se débrouille un peu avec ça. En tout cas ça marche très bien, surtout depuis que les pharmacies ne vendent plus. On s’en sort très bien même », se réjouit-elle.
Il est important que les pharmacies disposent des mesures de protection en grand nombre pour que tout le monde soit satisfait.
Hortense Loubia