Crise postélectorale ivoirienne: toute la vérité sur le retard de sa mise en place CNT
redaction
L’opposition ivoirienne, avec à sa tête les deux candidats qui ont boycotté le scrutin du 31 octobre 2020, à savoir Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, a créé le dimanche 1er novembre 2020 un Conseil National de Transition (CNT). Malheureusement, quelque chose s’est produite entre les leaders de l’opposition. Ce qui explique le retard de la mise en place du CNT ce même dimanche. Alors, que s’est-il donc réellement passé entre les membres de l’opposition ce jour-là ?
Tout d’abord, Laurent Gbagbo n’était pas d’accord pour la mise en place du Conseil National de Transition. Ensuite, le dimanche 1er novembre 2020, une réunion entre les membres de l’opposition devait désigner le porte-parole du CNT. À cette réunion, les GOR se sont opposés à la désignation de Pascal Affi N’Guessan comme porte-parole du CNT. Ainsi, ont-ils menacé de se retirer du groupe si le président-candidat du FPI à la présidentielle de 2020 était maintenu.
Après, plusieurs interventions des autres leaders du groupe de l’opposition, les GOR ont fini par accepter la décision de désignation du député de Bongouanou comme le porte-voix des membres de l’opposition et par ricochet du CNT. Il faut noter que Laurent Gbagbo soutenait fermement la décision d’Assoa Adou et ses camarades GOR. Est-ce que ce couac entre les membres de l’opposition ivoirienne n’a-t-il pas mis du plomb dans l’ail du Conseil National de Transition au regard de son inefficacité actuelle à déboulonner Alassane Ouattara?
C’est dans foulée que l’ancien président ivoirien décide de contacter le premier ministre toujours à son poste, Hamed Bakayoko, pour jouer l’apaisement.
