Ce n’est pas le porte-parole, le candidat au scrutin du 31 octobre 2020, Pascal Affi N’guessan qui a parlé. Lui, il a encore quelque petites pailles à enlever avec ses camarades du FPI, Les indécrottables du Gbagbo ou rien qui ne voient pas plus loin que leur nez avec une querelle de clocher. C’est donc une intervention » de l’ex-membre du RHDP qui a rejoint les rangs de l’opposition face à son partenaire d’hier, Albert Toikeusse MABRI qui a pris le devant au nom de l’opposition.
Que dit le message, du 5 novembre 2020 ?
«Le mercredi 3 novembre 2020, alors que le Président du Conseil National de la Transition, en abrégé CNT, SEM Henri Konan BEDIE, s’apprêtait à délivrer un important message aux populations et à la diaspora ivoiriennes, sa résidence a été prise d’assaut par un impressionnant détachement des forces de l’ordre. Par la suite, la résidence de SEM Henri Konan BEDIE, Président du CNT, a fait l’objet d’un blocus. Le même blocus est observé devant les résidences de :
– Monsieur Pascal Affi NGUESSAN, ancien Premier Ministre, député de la Nation et Président en exercice de la région du Moronou ;
– Le Dr Abdallah Toikeusse MABRI, ancien Ministre d’Etat, député de la Nation et Président en exercice de la région du Tonkpi ;
– Le Professeur Hubert OULAYE, ancien ministre et ancien député de la nation.
Dans le courant de la même journée, plusieurs personnalités, proches collaborateurs et parents du Président du Conseil National de la Transition ont été interpellés dont l’ancien Ministre, le Professeur Maurice Kakou GUIKAHUE, député à l’Assemblée Nationale.
Depuis ces évènements, l’on enregistre les premières réactions de la communauté internationale, suite à la parodie d’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Le Conseil National de la Transition se félicite de ce qu’aucune Chancellerie, aucun pays ami de la Côte d’Ivoire et aucune organisation internationale sérieuse n’ait, à ce jour, accordé le moindre crédit à la forfaiture du 31 octobre 2020.
Le Conseil National de la Transition note que certains acteurs de la communauté internationale demandent un retour à l’ordre constitutionnel alors que depuis le 1er novembre 2020, il n’y a plus d’ordre constitutionnel en Côte d’Ivoire puisque l’ex-Président de la République, Monsieur Alassane OUATTARA, a librement fait le choix, par ses violations graves et répétées de la Constitution, des lois de la République et des libertés individuelles, de mettre la légalité en vacances.
En conséquence, le Conseil National de la Transition tient à rassurer les populations et la Diaspora ivoiriennes ainsi que les observateurs soucieux de la situation socio-politique nationale qu’il met tout en œuvre pour un retour à la légalité constitutionnelle par la réconciliation nationale, la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés et l’organisation d’élections justes, transparentes et inclusives.
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