Au Cours du »salut aux couleurs », le mardi 4 novembre 2025, suivi d’une conférence sur; »Les fake news en période électorale : comment les reconnaître et les traiter». Coulibaly Gando, préfet de région, préfet du département de Yamoussoukro a livré le bilan partiel des manifestations anti 4e mandat du président Alassane Ouattara notamment des dégâts matériels, un décès, des magasins pillés, l’arrestation de 100 personnes avant de donner les consignes pour la paix et la cohésion sociale autour des législatives. La conférence a été animée par le journaliste Christ Kémondé.
Ce double évènement a réuni le corps préfectoral, des directeurs centraux, régionaux et départementaux, des chefs de services déconcentrés, des forces de défense et de sécurité, des chefs coutumiers, des leaders communautaires, des représentants d’associations et d’ONG locales, des élus, ainsi que des leaders de jeunesse, d’élèves et d’étudiants.
Coulibaly Gando préfet de région préfet du département de Yamoussoukro a dressé ce bilan des manifestations anti 4e mandat du président Alassane Ouattara notamment l’incendie du siège local de la commission électorale indépendante CEI, des magasins pillés, l’arrestation de 100 personnes, un décès. Il fait savoir que cela n’a pas empêché la tenue de l’élection présidentielle à Yamoussoukro. Il a déploré ce dérapage d’une partie de la population de Yamoussoukro qui n’a pas respecté les conseils et la sensibilisation pour la paix et la cohésion nationale.
«Pourtant j’avais initié cette sensibilisation afin d’apaiser le climat social et favoriser la cohésion nationale, parce que après les élections la vie continue. C’est la seule chose qui est dans l’intérêt de tout le monde, chacun peut faire ce qui lui permet de manger, vous pouvez être fâchés mais, il faut savoir raison gardée. C’est triste, j’ai dit aux jeunes, j’ai appelé plusieurs fois et je leur ai dit, il ne faut pas suivre, les politiques, ils sont dans leur rôle », a-t-il souligné.
Coulibaly Gando a également regretté les cas de décès, dénonçant les actes des responsables politiques après la mort des manifestants manipulés à descendre dans la rue. « C’est amoral, là où il a eu les décès là, ils sont en train de passer, c’est pas sérieux, c’est immoral, c’est malsain, ont poussé les jeunes gens dans la rue quand certains d’entre eux y trouvent la mort, on court, on va prendre ces cadavres, on va s’arrêter sur ces corps.
On va les utiliser comme un fonds de commerce politique, oui nous sommes venus souvenir la famille, c’est inadmissible, vous ne pouvez pas être des sacrifices pour des évènements. On va les utiliser comme un fonds de commerce politique, c’est inadmissible, vous ne pouvez pas être des sacrifices pour des évènements. Vous donnez des millions ou des milliards a une famille éplorée et puis celui qui est parti, ça fait quoi, ça le remplace », a-t-il déploré.
Par ailleurs, Coulibaly Gando a salué le thème de la conférence » Les Fake news en période électorale, comment les connaître et les traiter » Pour lui cette conférence vient en appui à la sensibilisation de la population à se garder des violences en étant réservée aux rumeurs.
En outre le préfet de Yamoussoukro a tenu à féliciter les forces de l’ordre qui ont assuré la sécurité et la protection des personnes et des biens, permettant la tenue de l’élection présidentielle d’octobre 2025 à la capitale politique.
Coulibaly Gando n’a pas manqué de préciser que les propos du président Alassane Ouattara lors des campagnes électorales » le chien aboie, la caravane passe » sont incompris par certaines personnes. Il a ainsi signifié que cette expression est une reprise de la pensée du président Houphouët-Boigny qui disait cela contre les détracteurs de la Côte d’Ivoire. C’est selon lui, une façon de dire que « laissez les parler, nous on travaille pour le bien-être des populations ivoiriennes, le chien aboie, la caravane de l’homme ivoirien passe, la caravane du développement continue, Alassane Ouattara continue de travailler pour le bien être des ivoiriens », a-t-il rassuré
Il a surtout invité les organisations à ne pas se décourager par la perturbation et à continuer à œuvrer pour la cohésion et pour la paix autour des législatives. « L’État comme les ONG ont sensibilisé sur la paix et la cohésion sociale malgré notre insistance, malgré l’intensité des sensibilisations faites ici à Yamoussoukro, malheureusement, quelques personnes qui se sont mises en marge, nous avons demandé la retenue à la violence malheureusement, il a y eu des actes de violences avant l’élection.
Nous saisissons l’occasion pour lancer un appel à ceux qui se sont mis en marge de se ressaisir, nous appelons à la paix et la cohésion sociale, et des organisations à ne pas se décourager mais à continuer à cultiver la paix et la cohésion pour les législatives », a-t-il signifié. Et d’ajouter : « Je tenais à préciser. Chers jeunes, nous avons connu le moment présidentiel, nous allons bientôt aux législatives, je souhaite que nous tous nous ne nous fatiguons pas, qu’on ne soit pas découragé parce qu’on n’a pas été entendu par tous, c’est sûr que la majorité de la population de Yamoussoukro veut la paix, quelques-uns sont perturbés mais ne nous décourageons pas, continuons à œuvrer pour la cohésion et pour la paix ».
D’autre part, ladite conférence présidée par Coulibaly Gando, Préfet de région a été animée par Christ Kémondé, journaliste, Directeur de publication du site Infocentrale.net. Selon l’orateur, elle s’inscrivait dans le cadre de la restitution d’un atelier national de formation des formateurs sur la lutte contre la désinformation organisée à Yamoussoukro du 15 au 18 mai 2025, à laquelle le conférencier avait pris part.
Il s’agit pour lui, de doter les participants d’outils nécessaires pour mieux comprendre la lutte contre la désinformation et la manipulation de l’information par les États étrangers en Côte d’Ivoire, ainsi qu’à promouvoir un écosystème informationnel crédible et apaisé à l’approche des élections.
Il a ensuite rappelé que le ces formations impliquent des représentants des médias, de la société civile, ainsi que des leaders religieux et communautaires, afin d’améliorer la veille informationnelle, la détection des fausses informations et la prévention des discours de haine.
« Dans ce cadre, la Section de diplomatie publique (PDS) de l’Ambassade des États-Unis à Abidjan soutient, à travers le Fonds d’innovation pour la lutte contre la désinformation (CSDIF), la mise en œuvre du Cadre de lutte contre la manipulation de l’information par les États étrangers en Côte d’Ivoire » a-t-il rappelé
Christ Komonde s’inscrit donc dans cette dynamique du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) qui a proposé un projet de formation visant à renforcer la résilience de la société ivoirienne face à la désinformation et à la mésinformation.
Ledebaivoirien.net
Horty Ziga

