»Si chacun de nous s’engage, se détermine pour faire la paix, la paix sera une réalité »
Dans le cadre des préparatifs des élections présidentielles du 25 octobre prochain, Coulibaly Gando préfet de région, préfet du département de Yamoussoukro a rencontré les forces vives de la capitale politique ivoirienne. Il leur a adressé un message contre toute menace de la paix et de cohésion sociale, afin de préserver la stabilité, la paix et la cohésion sociale avant, pendant et après les élections présidentielles.
Les élus locaux, les chefs traditionnels, les guides religieux, la société civile, les jeunes et les femmes ainsi que les représentants des partis politiques, ont honoré de leur présence massive à cette rencontre. Les préconisations de Coulibaly Gando préfet de région, préfet du département de Yamoussoukro sont notamment, préserver à tout prix la paix pour garantir la liberté de chacun.
« Quand il y a la paix, nous pourrons aller au champ. Quand il y a la paix, nous pourrons aller au bureau, nous pourrons aller au marché, nous pourrons faire ce que nous voulons ce que nous faisons qui nous permet d’exister », a-t-il indiqué. En outre, a-t-il demandé à chacun de se remettre en cause, en faisant le bilan de toutes ces crises occasionnées à cause des élections présidentielles précédentes. Quant à lui, il pense que la violence n’a rien réglé.
«Aujourd’hui, il s’agit des élections présidentielles le 25 octobre. La vie ne s’arrête pas le 25 octobre, mais la vie va continuer après le 25 octobre, quelle que soit la situation, la vie va continuer. Nous ne devons pas perdre cela de vue. Malheureusement, dans les différentes crises, il y a eu toujours des morts, malheureusement, des blessés qui gardent des séquelles à vie, mais la vie continue. Ceux qui sont morts, la vie continue…», a-t-il déploré.
Et d’ajouter, « quand il y a la violence, quand le désordre commence, personne n’est à l’abri. Donc, pour vous dire que le désordre, la violence, il ne faut jamais la souhaiter ».
Coulibaly Gando a alors, invité la population à la retenue, à la maîtrise de soi quelques soient les raisons. Non sans interpeller les représentants des candidats qui vont entamer la campagne à partir 10 octobre, les invitant à ne pas livrer de discours haineux.
«Je voudrais vous inviter à une campagne civilisée, une élection sans violence, une campagne civilisée, c’est une campagne sans insultes, sans dénigrement. La campagne ce n’est pas parler de votre adversaire. La campagne ce n’est rien d’autre que le programme de gouvernement que votre candidat vous propose aux Ivoiriens.
Si votre candida est élu, qu’est-ce qu’il fera pour la Côte d’Ivoire ? C’est cela la campagne. Ce n’est pas une lutte pour qu’on agresse l’État » a-t-il prévenu.
Avant de leur rappeler son rôle entant que préfet, qui est de maintenir l’ordre public et veiller à la protection, à la sécurité des personnes et de leurs biens. «Donc, tout propos de campagne qui sera de nature à semer le désordre, je prendrai mes responsabilités, le vote en Côte d’Ivoire, c’est un droit, ce n’est pas une obligation. Tant que vous ne votez pas, vous restez chez vous, tranquillement. Celui qui veut voter, c’est son droit aussi d’aller voter.
Je voudrais dire, quand vous allez vous voter, le jour du vote, il n’y a plus de campagne. Je le répète, le jour du vote, il n’y a plus de campagne. Donc, on ne va pas voter en fanfare et en tapage, le jour du vote attention aux rumeurs et aux manipulations. Les rumeurs ont causé beaucoup de dégâts » a-t-il mis en garde
Le représentant du médiateur de la République, Yea Adama a salué l’initiative, remerciant le préfet pour cette rencontre autour de la paix et cohésion sociale. Il a aussi rappelé les conséquences à l’issu des élections qui ont endeuillé des familles. Il a rappelé qu’un plan directeur de campagne de non-violence avait été mis en place autour de trois axes dont, la sensibilisation, la communication et la formation.
Selon lui, cette campagne était de prévenir la violence et veiller à prôner la paix avant, pendant et après les élections. Il s’agissait pour lui de respecter les règles de faire Play. Il a ensuite souligné que le médiateur de la république va y veiller pour éviter les troubles en période électorale. Tout comme le, préfet, il a exhorté la population à éviter les provocations inutiles au cours des discours de campagne électorale et à ne pas se laisser manipuler
L’avenir de la Côte d’Ivoire reposant sur la jeunesse, Titi Yeo Aline, élève en 2nd au groupe scolaire bilingue Grâce Trésor, a parlé au nom de tous les enfants. Elle a interpellé tous les parents rappelant que les enfants sont un maillon essentiel pour l’avenir de la Côte d’Ivoire, qu’ils ont besoin de la stabilité pour grandir en paix.
Elle a également invité les parents à ne pas traumatiser les enfants par la division par leurs palabres, par la violence. Car ils ont besoin d’aller à l’école pour étudier et devenir des cadres pour le développement durable de la Côte d’Ivoire. Elle a surtout souhaité l’union, la cohésion sociale et la paix en période des élections pour ‘leur avenir.
Ledebativoirien.net
Horty Ziga
