Ledebativoirien.net, poursuit ses fouilles de l’histoire des déchets toxiques déversés en Côte d’Ivoire en août 2006, assortie de massif détournement des fonds destinés de l’indemnisation des victimes, dont 4 milliards 658 millions de F CFA par les condamnés de la justice mais en, totale liberté que sont :
Gohourou Claude, Koné Cheick Oumar, AWA N’diaye épouse M’BAYE et Digbeu Léocadie et aidés en cela par l’ex ACESS BANK devenue AFRILAND FIRST BANK CI ; puis la disparition de 9 autres milliards 5 millions 419 mille 629 F CFA à la Société Générale Côte d’Ivoire dite SGCI. Un scandale jusqu’à ce jour resté impuni.
Ici, la liste des 29.624 victimes des déchets toxiques anciennement clientes du cabinet d’avocats anglais dénommé LEIGH DAY AND CO éligibles aux 22 milliards 500 millions de F CFA à raison de 727. 500 F CFA chacune.
Pour une meilleure compréhension du contexte de l’établissement de cette liste, un bref rappel des faits, relatif à cette cause est nécessaire.
En effet, à la suite du déversement, par la société TRAFIGURA, des déchets toxiques dans le district d’Abidjan et ses banlieues, par le bateau Probo-koala affrété par la société TRAFIGURA au Port Autonome d’Abidjan, dans la nuit du 19 au 20 août 2006, plusieurs personnes avaient connu des problèmes de santé, certaines en étaient décédées, d’autres continuent d’en mourir, faute de soins et de suivi médical résultant pour la grande majorité de leur état d’indigence notoire: ces déchets étant déversés dans les quartiers précaires d’Abidjan.
Face à ce scandale environnemental et humanitaire sans précédent dans l’histoire de notre jeune nation, la société TRAFIGURA, à la suite d’un accord amiable intervenu le 13 février 2007 avec l’État de Côte d’Ivoire, avait dû verser à ce dernier, une somme de 100 milliards de F CFA. Celle-ci était entre autres, destinée à l’indemnisation de 95 mille victimes recensées par l’État de Côte d’Ivoire, à la dépollution des 17 sites contaminés…
En novembre 2006, par le biais de Greenpeace, 31.362 victimes des déchets toxiques regroupées au sein des associations et groupements de villages (AKOUEDO VILLAGE, DJIBI VILLAGE) avaient individuellement constitué un cabinet d’avocats anglais basé à Londres, dénommé LEIGH DAY & CO pour poursuivre la société TRAFIGURA devant les juridictions Britanniques.
L’objet de leur procédure, était d’obtenir la condamnation de cette société, à leur payer une indemnité pour les divers préjudices qu’elles avaient souffert; et ce, pour avoir été exposées de façon prolongée aux émanations dégagées par les déchets pétroliers déversés par la société TRAFIGURA dans le district d’Abidjan et ses banlieues.
En août 2009, sur les 31.362 plaintes individuelles déposées devant la justice anglaise par LEIGH DAY & CO, 29.624 d’entre-elles, dont les dossiers d’indemnisation ne souffraient d’aucune ambiguïté avaient été validés par celle-ci.
A la veille du procès prévu pour se tenir en octobre 2009, devant la Haute Cour de Justice de QUEENS entre la société TRAFIGURA et les 29.624 victimes des déchets toxiques représentées par le cabinet d’avocats anglais, un accord amiable portant sur la somme de 22 milliards 500 millions de F CFA intervenait entre les deux structures.
Sur le fondement du mandat exprès donné par chacune des 29.624 victimes des déchets toxiques audit cabinet, les juristes de celui-ci, consultaient individuellement chacune d’elles, pour lui donner l’opportunité d’accepter ou de refuser cette offre transactionnelle. Car, le refus de l’une d’entre-elles de celle-ci, emportait continuation de sa procédure contre cette société.
Eu égard à l’accord unanime donné par chacune d’elles à cette offre transactionnelle, la société TRAFIGURA transférait le 24 septembre 2009, sur le compte des victimes ouvert par le cabinet LEIGH DAY & CO dans les livres de l’ex SGBCI, l’actuelle SGCI, les 22 milliards 500 millions de F CFA pour permettre audit cabinet de les indemniser à hauteur de 727.500 F CFA chacune.
En définitive, sur les 29.624 victimes des déchets toxiques indemnisables, la SGCI reste devoir à ce jour, l’indemnisation de 11.189 victimes des déchets toxiques, membres du RENADVIDET-CI. Tout ce qui est relaté ici, est un ensemble de faits historique.