Et de 5 !
A 3 mois du scrutin présidentiel, le politologue Geoffroy-Julien KOUAO crée l’événement intellectuel avec la sortie, le 15 juillet prochain, de son cinquième essai politique au titre aussi provocateur qu’interrogateur « Cote d’Ivoire : Une démocratie sans démocrates ? La ploutocratie n’est pas la démocratie».
Les militants doivent tenir des propos allant dans le sens de l’apaisement, de la sincérité et de la crédibilité du scrutin. Les dirigeants et militants doivent éviter des discours et attitudes équivoques. Quand des leaders politiques affirment avant les élections ou pendant la campagne électorale
« On gagne ou on gagne », ou encore « Tout est bouclé, tout est géré », quelle est l’objectif poursuivi ? Quelle intention se cache derrière de tels propos ? Même si par extraordinaire, vous êtes élus, vos adversaires ont des raisons objectives de douter de la sincérité du scrutin puisque de par votre posture impolitique, vous leur avez prêté le flanc. Toutes choses qui peuvent occasionner des contestations et conduire à des violences électorales… »
Dans cet essai de 190 pages, l’écrivain n’élude aucune thématique. Relativement à l’ivoirité voici ce qu’il écrit à page 35
L’ivoirité n’est pas une faute politique encore moins une erreur idéologique. Elle met l’accent sur la préférence nationale. C’est tout. Le problème est de savoir si nous avons les instruments et les aptitudes démocratiques nécessaires pour aborder une telle question pour en faire une dynamique de développement.
Est-ce que notre démocratie est assez forte pour porter et construire qualitativement le débat public relativement à l’ivoirité ? La qualité de notre personnel politique et l’absence de débats publics contradictoires …»
Geoffroy-Julien KOUAO est un chantre de la démocratie, c’est pourquoi il dénonce les violences électorales «…Dans la lutte contre les violences électorales et la défense des droits de l’homme, l’activisme de l’instant ne suffit pas.
Une véritable politique d’élection apaisée et des droits de l’homme à l’échelle nationale doit s’inscrire dans un authentique projet politique. Ce projet, selon nous, porte un nom : il s’agit de la démocratie. Oui, il nous faut aujourd’hui promouvoir une véritable politique de la démocratie et des droits de l’homme. Elle seule pourra contenir le déferlement de violences électorales, porteuses de toutes nos vulnérabilités…».
HERVE MAKRE