Dans une folle ambiance du retour de l’ex-Chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, avec des menaces sécuritaire, l’on apprend que celui-ci se fera avec des gardes du corps de la Cour Pénale Internationale-CPI. Celle-ci n’a pas voulu faire dans la dentelle. Quand on sait que, le lundi 14 juin 2021, un partisan de l’ancien président de la République, qui manifestait sa joie, a été pris à partie dans la commune abidjanaise d’Abobo et sa moto, saccagée. 
Plusieurs agents de sécurité sous la responsabilité de la CPI ont été commis par la justice internationale afin d’assurer la sécurité du président Gbagbo de Bruxelles jusqu’à Abidjan.

Selon les informations, la CPI ne mettant pas en cause le système sécuritaire en Côte d’Ivoire, cependant, vu les agissements de certains individus en cote d’Ivoire, elle a estimé qu’elle devrait s’impliquer dans la sécurité du détenu Laurent Gbagbo acquitté, qui reste sous sa responsabilité jusqu’à ce qu’il rejoigne son domicile et sa famille. Ils retourneront à La Haye, après que tout se sera bien passé.
QUAND ABIDJAN SOUFFLE ET LE CHAUD ET LE FROID
Laurent Gbagbo n’est pas encore rentré mais, à trois jours de cet événement, un avant-goût de la violence que préparent impunément Issiaka Diaby et des militants du RDR, a été servi. Le lundi 14 juin 2021, un partisan de l’ancien président de la République, qui manifestait sa joie, a été pris à partie dans la commune abidjanaise d’Abobo et sa moto, saccagée
.
La contradiction, vue d’un très mauvais œil, est un crime de lèse-majesté qui doit être sévèrement puni. Et le pays se retrouve dans cet engrenage de règlement de compte. Et c’est la mode. Si les manifestations de l’opposition ne sont pas interdites et violemment dispersées à coups de gaz lacrymogènes, car presque toujours assimilées à des tentatives d’insurrection, elles sont en butte systématiquement à de violentes contre-manifestations des militants du parti au pouvoir, faisant de nombreuses victimes.
Avec F. M. Bally