Les révélations sur l’intrusion de la FESCI sous Mian Augustin dans le processus à l’initiative du cabinet Leigh Day & Co, se poursuivent. Elles révèlent aussi un pan de la vie de la FESCI avec certaine l’ampleur de cerrtaines de ses actions d’institutionnalisation de la violence, dans la gestion des victimes des déchets toxiques en Côte d’Ivoire. Allons-y, encore avec un sachant témoin…ledebativoirien.net poursuit, avec le témoignage de Charles Koffi Hanon, un caïd de la Fesci…suivez plutôt.
Ces victimes dans leurs différentes zones avaient barricadé les différentes artères principales, créant ainsi d’insurmontables bouchons dans le but d’espérer avoir la réaction du pouvoir pour mettre fin à cette imposture criante et criarde du nommé Gohourou à travers cette associative fictive. Aussi, est-il à faire observer que, dans cette période, au niveau du Collectif des Victimes des Déchets Toxiques d’Abidjan-Sud 3, association dans laquelle GOHOUROU Claude fut le deuxième responsable et moi le premier donc deuxième représentant de victimes, nous n’avions, sur les 29.624 victimes, que 1500 victimes. C’est l’ensemble de toutes les victimes des zones précitées y compris les 1500 dudit Collectif qui donnait le nombre total de 29.624 victimes.
Et chaque représentant de victimes ne représentait pas ses propres victimes dans le cadre de cette procédure ce, en raison du mandat individuel donné par chacune de nous au cabinet Leigh Day and CO. Le rôle de ces représentaient ne se limitaient seulement qu’à recenser les victimes sur la base de leurs documents médicaux attestant qu’elles sont victimes des déchets toxiques, à les organiser et informer de l’évolution de cette procédure.
Pour ce faire, au terme d’une année, vu que cette procédure durait à prospérer, ces représentants avaient, exception faite de leur indemnisation individuelle, exigé percevoir une rémunération pour le travail qu’ils abattaient. Ainsi, après discussion et en accord avec ces victimes, chacune d’elles avait librement, de façon volontaire et en toute conscience décidé de remettre à son représentant 3 pour cent de son indemnisation sans même à priori, savoir ledit montant. Ce qui explique que sur les 750 mille F CFA que devait percevoir chaque victime, chacune d’elles devait finalement recevoir 727.500 F CFA, c’est-à-dire la rétention de 22.500 F CFA qui constituent les 3 pour cent des 750 mille F CFA.
Lorsque ledit cabinet apprit cette situation, cela suscita de sa part une vive réaction qui l’obligea à sanctionner ces représentants véreux. J’avais dû, au cours d’une réunion à l’hôtel Pullman sis au Plateau, plaider l’abandon de cette sanction aux fins de la continuité d’une bonne collaboration, donc aux fins de mener à bien et à terme ladite procédure. Cette digression faite par moi vise à faire comprendre aux uns et aux autres que les autres associations et nous n’avions aucun rapport particulier après les différentes réunions communes organisées par ledit cabinet à l’hôtel Pullman, à l’effet de faire la synthèse de sa mission relative à chacune de ses venues.
En conséquence de ce qui précède, en cette période, aucun représentant de victimes ne pouvait se prévaloir de la qualité de représenter ses propres victimes dans cette procédure, à fortiori, toutes les 29.624 victimes comme l’a prétendu le sieur Gohourou Claude à travers cette association imaginaire qu’est la Coordination Nationale des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire dite CNDVT-CI.
De ma rencontre avec les autres victimes des déchets toxiques concernées par cette seconde procédure d’indemnisation âpres celle à la diligence de l’Etat de Côte d’Ivoire et le début d’une relation contractuelle avec celles-ci.
Après avoir, de source bien introduite, reçu l’information relative au transfert le 6 novembre 2009 par le Tribunal d’Abidjan, des 22.500 milliards de francs CFA sur le compte d’une Coordination fictive, je pris mon bâton de pèlerin et partis à la rencontre des victimes qui manifestèrent contre cette imposture dans leur différente commune et quartier. Ces victimes qui furent abandonnées par leurs représentants qui eurent rejoint Gohourou Claude dans son combat visant à les déposséder de leur indemnisation. Ces victimes qui n’eurent plus de repères, qui ne surent à quel saint se vouer dans cette affaire, en somme, qui n’eurent que pour seule information, le fait qu’un inconnu d’elles en la personne de Gohourou Claude, prétendit être leur mandataire et eut, à travers une association imaginaire, obtenu une ordonnance de séquestre sur leur fonds d’indemnisation.
Toute chose qui fit arrêter le processus de leur indemnisation, de notre indemnisation entrepris par leur/ notre véritable mandataire, le cabinet d’Avocats anglais dénommé LEIGH DAY AND CO. Aux différents lieux où se tinrent leurs différentes manifestations, j’animai des meetings au cours desquels, je leur expliquais clairement tout ce qui se tramait par la Justice à notre préjudice et les invitais à venir massivement le 6 novembre 2009 devant le palais de justice d’Abidjan-Plateau aux fins de faire échouer cette éventuelle forfaiture judiciaire.
De mon premier assassinat manqué a la diligence de la FESCI sur ordre du nommé Kakou Brou dit Maréchal KB de la FESCI.
Cette manifestation imprévue, des victimes devant le palais de justice d’Abidjan-Plateau, a suscité une réunion de crise entre les Magistrats impliqués dans la cabale relative au détournement de notre indemnisation, Gohourou Claude et le Bureau Exécutif National de la FESCI dirigé par MIAN AUGUSTIN. Il s agissait pour ceux-ci, de savoir qui était l’initiateur de ladite manifestation et pour cause: à priori, la plupart des représentants de victimes des déchets toxiques susceptibles de s’opposer à cette imposture avaient rejoint cette Coordination fictive à la suite de la violence exercée par Gohourou Claude son Président sur leur volonté à travers la FESCI à sa solde.
Alors que le vice qui résulte de l’incapacité d’une personne à saisir le Tribunal fait tomber toutes ses demandes, curieusement, le séquestre ( l’ordonnance de séquestre desdits fonds est l’une des demandes de cette Coordination) obtenu le 21 octobre 2009 par cette Coordination imaginaire n’avait pas été levé pour permettre à notre mandataire, le Cabinet Leigh Day and Co, de poursuivre le processus de notre indemnisation. Suite au rejet de cette demande par ledit Tribunal, je fus porté en triomphe par toutes les victimes des déchets toxiques présentes sur ledit lieu. Par ailleurs, le cabinet Leigh Day et Gohourou Claude avaient affirmé le même jour interjeter appel de cette décision. Le Premier, pour voir ordonner la mainlevée dudit séquestre et le second, le transfert desdits fonds sur son compte.
Suite à la mobilisation massive des victimes des déchets toxiques suscitée par moi le 06 novembre 2009 devant le palais de justice d’Abidjan-Plateau, la prétendue Coordination présidée par le sieur Gohourou Claude a été déboutée de sa demande de transfert des 22.500 milliards de francs CFA destinés à notre indemnisation sur son compte pour défaut de capacité juridique. Les membres de la FESCI et de la Coordination, qui pensaient avoir tout maîtrisé ce, pour avoir obligé la majorité des représentants faisant partie intégrante de cette procédure de les rejoindre dans leur imposture, s’étaient posés la question de savoir qui était l’initiateur de cette manifestation et pour cause: ils avaient, à priori, à travers ces représentants, réussi à intimider également toutes les victimes des déchets toxiques.
Par ailleurs, le même jour de cette manifestation, je devais prendre part aux épreuves orales d’un concours administratif auquel j’étais réussi aux épreuves écrites. J’avais, pour ce faire, demandé à un ami sur ledit lieu de me tenir informé de l’ordre de passage auxdites épreuves. Après le verdict du Tribunal et la manifestation de la liesse des victimes, je m’avançai vers le CCIA, à l’effet d’emprunter un taxi compteur pour m’y rendre à cet effet. Au même moment, je vis des centaines d’éléments de la FESCI venir vers moi.
J’ai appris aux dernières nouvelles que le nommé AKAWA serait plus tard décédé. Si cette information est avérée, paix à son âme », confie pour le moment Charles Koffi Hanon.