Jacques Bernard Daniel ANOUMA se présente pour la 2ème fois au poste de président de la Confédération Africaine de Football (CAF). Après avoir été écarté en 2013 face à l’ex-président Issa Hayatou, le natif d’Alepe ancien président de la fédération ivoirienne de football revient à la charge, 8 ans après. Cette fois, avec pour seule et déterminante ambition d’occuper ce fauteuil présidentiel. Face à des candidats qui ne veulent rien céder, Jacques Anouma a pour lui son expérience au sein du football ivoirien et africain pour atteindre le but.
En 2013, Jacques Bernard Daniel Anouma s’était vu priver de son droit de défier le Camerounais Issa Hayatou, par une disposition d’éligibilité. Malgré le fait qu’il a saisi le tribunal arbitral du sport (TAS), il a fini par être débouté. L’effet a été son éviction du comité exécutif de la FIFA en 2015. Huit ans après, il revient, plus aguerri et convaincu qu’il a les arguments nécessaires pour redresser la maison du football africain aujourd’hui dans la tourmente.
En plus d’avoir permis à son pays de disputer son premier mondial, il est «le père» de la génération dorée avec Didier Drogba, Kolo Touré, Yaya Touré, Zokara Didier, Bary Copa etc. S’il n’a pas pu s’offrir de coupe d’Afrique des nations durant ses mandats, il peut cependant se féliciter d’avoir permis aux Éléphants de disputer leur deuxième finale de CAN en 2006, face à l’Égypte. Mais d’avoir réussi à mettre sur la plus grande équipe nationale du football ivoirien.
En outre, très engagé, l’ex-directeur administratif et financier à Air-France s’était également donné pour mission de redresser l’Union des Fédérations
Mais en 2011, malgré ses performances, il se verra contraint de rendre le tablier. Jacques Anouma quittera la maison de verre convaincu d’avoir apporté sa touche au développement du football ivoirien. Son ambition, aujourd’hui, est d’apporter cette passion au niveau africain. Toute la Côte d’Ivoire y croit.
FORD RAYMOND GUEI
Ledebativoirien.net