Multiplication de gaffes. L’équipe de l’ex-capitaine n’en manque pas sur le terrain de la conquête du fauteuil de Sidy Diallo. Une autre histoire: « Le WAC est et demeure exclusivement la propriété des Diaby » écrit le staff communicant de Didier Drogba sans trop attacher la ceinture. Quelques instants après la déclaration, l’équipe du capitaine est descendue par le staff de WAC. «L’ex-capitaine des Éléphants n’a jamais injecté 240 millions dans ce club…».En voilà une ratée de D.D. avec le dossier «Williamsville Athletic Club-WAC» qui défraie la chronique et qui aurait été mise en scène par un certain Éric Monnet et son avatar Justin Waboutou. Un des conseillers et ami du candidat à la présidence de la FIF, dont le club Adzopé FC se trouve être dans les profondeurs du tableau et introuvable dans la ligue amateur. Bref passons.
La course à la présidence de la fédération ivoirienne de football bat son plein. Idriss Diallo, Sory Diabaté et Didier Drogba sont les trois candidats déclarés à la direction de la maison aux verres. Parmi tous ces candidats, il y en a qui comptent essentiellement sur leur proximité avec les clubs ivoiriens pour être au commande de la fédération. Par contre, certains prétendent avoir des parrains ou des mentors susceptibles de peser de tout leur poids dans le milieu du football ivoirien pour les faire gagner.
A l’observation, aucun plan de communication efficient et efficace de la part des patrons de communication de l’ex-fusiller de Chelsea et des Eléphants ivoiriens dans le combat de la FIF. Et un Didier Drogba qui compte certainement sur le palais d’Abidjan pour monter sur le trône de la fédération ivoirienne de football. Avec mépris bien évidemment pour les médias ivoiriens. Il croit dur comme acier sous son crâne en la manipulation des activistes des réseaux sociaux pour remplacer Diallo…Il méprise la presse en général et ses anciens co-équipiers en particulier dans sa quête de la présidence de la FIF. Quel résultat Drogba veut-il obtenir avec cette démarche incomprise?
Alors, sur quoi compte réellement l’enfant de Niaprahio pour remporter l’élection à la FIF ? Un hold-up du locataire du palais présidentiel ou le soutien des clubs ivoiriens ? Nous remarquons que sa cellule de communication peine à voir le danger à l’horizon pour l’ex-buteur de Chelsea. Pendant ce temps, le candidat, lui-même, dors sur ses lauriers face aux signaux d’avertissements clignotants de toutes parts. Mais, «quelqu’un fera le travail à la dernière minute pour son choix à la tête de la fédération ivoirienne de football. Alors, pas besoin de communiquer intensément sur mes intentions, mes actions et mon projet pour le football ivoirien, pas besoin de me rapprocher des clubs ivoiriens pour leurs votes».
GRACE OZHYLLY