Le chef de l’Etat ivoirien et candidat à sa propre succession pour un 3è mandat s’est confié au journal français Paris Match. Ce qu’il réserve aux candidats Soro et Gbagbo. petit extrait.
PARIS MATCH: Vos opposants vous reprochent de violer la Constitution, qui n’autorise que deux quinquennats successifs. Que leur répondez-vous ?
Alassane Ouattara. Ce sont des bêtises ! Notre Constitution date de 2016, elle a instauré une nouvelle République en Côte d’Ivoire. Les cartes ont donc été rebattues. Je vous le répète, je n’ai jamais cherché à m’accrocher – contrairement à mes prédécesseurs. (…)
L’élection ne risque-t-elle pas de manquer de légitimité ?
La légitimité, c’est le respect du droit. La place de Guillaume Soro n’est pas dans la campagne électorale mais en prison. S’il a quitté la Côte d’Ivoire sans y revenir depuis la fin de l’année, c’est parce qu’il sait qu’il devra y être jugé pour une tentative de déstabilisation. Les preuves contre lui sont accablantes. (…)
Laurent Gbagbo a été acquitté devant la Cour pénale internationale. Son retour en Côte d’Ivoire est-il envisageable ?
L’extrait de l’entretien à lire entier dans Paris Match est très révélateur de l’engagement à sa réélection pour continuer le développement de la Côte d’Ivoire. Selon le journal français, il avait promis de ne pas se représenter. Coup de théâtre : le décès de son dauphin a décidé le président de la Côte d’Ivoire à briguer un troisième mandat très contesté par ses opposants. Il nous a reçus à Abidjan pour s’expliquer (…..).
Sa réussite est incontestable
jusqu’à ce que Amadou Gon Coulibaly, son premier ministre et dauphin désigné, succombe le 8 juillet dernier à une crise cardiaque. Tenant du titre jusqu’au 1er tour prévu le 31 octobre prochaine, le président ivoirien affirme craindre qu’une guerre de succession ne mette en péril son héritage : neuf ans d’un développement économique salué par la communauté internationale. Il s’est longuement confié à Paris Match sur ces élections, les tensions et les inquiétudes qu’elles génèrent…