Il fallait qu’il rassure, depuis cette commune dite bastion de Laurent Gbagbo. Mais l’orateur du jour l’a rebaptisée ‘’Yopougon d’ADO’’. Lui le premier ministre ivoirien, il devait monter au créneau face à la trouille et l’incertitude perceptibles qui commencent à prendre le pas sur l’a grande assurance au sein de la famille RHDP. Les bases commençaient à grogner. Il fallait qu’’Hamed Bakayoko, lui qui était perçu comme devant prendre la place de défunt candidat Amadou Gon Coulibaly réagisse au plus vite, à cette grande assurance de Guillaume Soro en disgrâce avec son mentor Alassane Ouattara. Une vive réaction devant la menace que Soro, depuis la France laisse clairement planer sur la tenue des présidentielle, du 31 octobre 2020.
«On est là, on est à Abidjan on est sur terrain. On est concret. Oui vient sur le terrain. C’est le terrain de la politique, de la mobilisation, des actes concrets qui parlent. Soyez sereins. Au lieu de rester là-bas pour bavarder, vient ici à Abidjan. C’est ici ça se passe. Les gens vont bavarder, nous ici on travaille (…)
Quand Ado te soulève, tu crois que tu mesures deux mètres. Mais quand il te met à terre, tu constates que tu n’es rien. Quand on te soulève tu crois que tu mesure 2 mètres, mais quand Alassane te fait descendre, tu as le vertige, tu bavardes aux hasards. C’est ça Alassane Ouattara. Le 31 octobre sera géré tranquille on sera encore là. Je vous demande de me faire confiance. Je vais travailler pour que les jeunes aient un réel avenir avec des projets et programmes concrets au nom du président Alassane Ouattara».
HERVE MAKRE
ledebativoirien.net