Depuis le samedi 27 août 2016, les politiciens ont mis le Gabon est à feu et à sang. On nous parlera de démocratie, de déni de démocratie. On nous parlera de Françafrique, de grandes puissances qui viennent exploiter les ressources naturelles des pays faibles et pauvres, certes.
Mais au Gabon comme en Côte-d’Ivoire, le problème de fond est ailleurs. Bongo Odimba père a régné sur le Gabon pendant 42 ans jusques à sa mort. Il n’y a jamais eu pareils troubles.
Sa succession pose des problèmes au Gabon comme la succession de Félix Houphouët-Boigny pose des problèmes en Côte-d’Ivoire.
Regardez les deux candidats qui se proclament chacun vainqueur de
Jean Ping, dont la mère est noire-régresse gabonaise, est surtout né au Gabon. Quant à Ali Bongo Odimba, « fils » de Bongo Odimba père, les Gabonais l’accusent d’être un Biafrais, adopté parmi les nombreux enfants chassés par la guerre du Biafra, Est du Nigeria, en 1966. Ce qu’Ali Bongo Odimba nie, bien évidemment, comme tout bon parachuté ! Mais, un morceau de bois a beau durer dans l’eau, peut-il devenir un caïman ?
Ivoiriennes, Ivoiriens, pour ne pas vivre ce qui arrive au Gabon aujourd’hui et pour ne plus renouer avec ce que nous avons vécu, du jeudi 19 septembre 2002 au lundi 11 avril 2011, ajoutez tout ce que vous voulez, enlevez tout ce que voulez, mais laissez en l’état, l’article 35 de la Constitution du mardi 1er août 2000.
Gnamantêh Nanankoua
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