La déclaration de la Société civile relative au carburant toxique vendu en Côte d’Ivoire
Selon Public Eye, la pollution de l’air lié au trafic routier devrait causer d’ici 2030, trois (03) fois plus de décès prématurés en Côte d’Ivoire qu’ailleurs. La prolifération de nouvelles maladies notamment l’AVC, le diabète, l’insuffisance rénale, les crises cardiaques, etc., aujourd’hui courantes, en sont certainement les conséquences. Il est également relevé dans ledit rapport que la législation ivoirienne en vigueur est favorable à l’écoulement, par les multinationales pétrolières, d’un tel carburant.
Les organisations de la société civile représentées par le FORSCI et la plate-forme du CIDEC qui ne sauraient tolérer un tel crime de l’Etat contre sa propre population demandent :
- Au gouvernement ivoirien:
- Le retrait immédiat et sans condition de ces produits pétroliers motels des stations service ;
- De prendre des mesures législatives d’urgence pour interdire sur le sol ivoirien la vente de tels carburants toxiques.
Aux populations :- De se tenir prêtes et se munir d’un cache-nez en vue d’un grand sit-in de protestation devant l’Assemblée nationale les jours à venir, sit-in baptisé « Opération cache-nez pour la vie ».
Fait à Abidjan le 23 août 2017
Pour le FORSCI, Mlle GBALET Pulchérie,
Pour la Plateforme du SIDEC , Mme TRAORE Karidjatou épouse N’Guessan
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