Ah, s’il pouvait exister une instance aussi forte comme la FIFA en politique! Ils ont jasé, crié, hurlé à qui voulait les écouter : «Non, non et non, c’est de l’ingérence. Jamais nous n’accepterons notre mise sous tutelle de la FIF. Notre FIF». Encadreurs, présidents de clubs, avocats, journalistes sportifs, tous proches du dispositif hors circuit, s’y sont mis sans gants dans la résistance. Et d’un trait, ils ont tous été simplement balayés.
Il y a quelques heures, par l’installation du Comité de normalisation de la FIF imposé par la FIFA, que tous les ex-dirigeants qui tentaient de demeurer hors-la-loi dans la maison de verre de Treichville, mesurent la portée de l’expression «normalisation ». Oui, la gestion du football en Côte d’Ivoire a été plongée dans une situation anormale, foutant dehors, les standards internationaux. Simple ! Leurs yeux s’ouvrent avec la dose aseptisant d’une sévère mesure à leur infligée, qui les contraints à accompagner l’exécution du mandat du Comité. Normal. Comme par enchantement ! Que le foot est beau et un facteur d’unité.
Mais certaines personnes se donnent un peu de contenance encore avec des déclarations comme
Il faut tout de même mener un combat d’arrière garde pour des personnalités qui se sont complètement discréditées à la face des tous et du monde sportif. En l’occurrence le sortant directeur exécutif de la FIF, Sam Etiassé, pourtant préfet hors grande, synonyme de crédibilité et de code d’honneur.
Quel était en réalité le combat que menait ce monsieur à la tête d’une instance aussi stratégique de la FIF ? Sa posture dans le règlement des embarras du football ivoirien laisse souvent perplexe quand dans le rétroviseur, l’on rappelle la crise qui secoue encore l’Africa sport d’Abidjan. Souvent, sans véritable prise de la hauteur, une attitude apparentée à celle d’un manitou transparait dans la conduite des dossiers traités par la direction exécutive de la FIF. Et voici le résultat de sa gestion.
Sinon que d’être auditée !
La présence de Sam Etiassé à son bureau, ce vendredi 15 janvier 2021, au siège de la Fédération de football, après la nomination de la présidente du comité de normalisation, Mariam Dao Gabala, et de ses collaborateurs don le professeur Martin Bleou, ancien ministre de la sécurité, jeudi 14 janvier 2021, n’est d’aucune menace et d’aucune perturbation pour la mission à exécuter par la nouvelle direction de la FIF.
La phase de l’introspection à démarré pour lui. Fin de l’anormalité dans le football en Côte d’Ivoire. Vraiment le comité de normalisation comme un vent que tout le monde attendait. S’il pouvait exister, une instance aussi puissante que forte comme la FIFA en politique! La Côte d’Ivoire arrêterait de marcher sur la tête dans ce domaine dans le jeu des libertés démocratiques.
© 2021, redaction. All rights reserved.