PDCI-RDA: Thiam à la croisée des chemins politiques-«Face aux 30 questions miroir»

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Chronique de Petrouce – 2025 appartient dorénavant au passé ; tous les regards convergent vers 2030. L’ambition présidentielle de Tidjane Thiam, qui fut un rêve, puis un songe, s’est finalement éteinte en cauchemar. L’avenir du PDCI-RDA ne repose plus sur des ambitions individuelles, mais sur la foi de ses militants et la Providence. L’ère des chimères est close. Le parti est à un tournant : il doit concilier la mémoire de son histoire et les impératifs de son avenir, la vérité de son état actuel et la nécessité d’une recomposition politique.

Chronique de Petrouce -"Origines de la crise  et les divisions internes au PDCI RDA" (1) : le 17 novembre 2021, un jour à la fois noir et sombre; Ledebativoirien.net

Pour surmonter l’instabilité qui le caractérise depuis près de cinq ans, le parti doit impérativement engager un dialogue interne sincère, afin de poser un diagnostic politique sur ses problèmes profonds et d’ouvrir la voie à un renouveau fructueux.

Sur la terre des hommes comme au ciel, deux juges que nous oublions trop souvent observent nos actions :

  • Le Juge Divin, dont le regard pénètre au-delà des apparences et des faux-semblants.
  • Le Juge de l’Histoire, qui grave dans la mémoire collective les actes, les silences et les trahisons de chacun.

De notre vivant, nous pouvons user des micros, des caméras, des journaux et des réseaux sociaux pour vous défendre ou justifier vos actions. Mais lorsque nous ne serons plus de ce monde, que restera-t-il de notre passage terrestre ? Quelle empreinte laissons-nous dans les consciences, dans les cœurs, dans les livres ?

Chaque lecteur, chaque militant du PDCI-RDA, chaque dirigeant se doit de garder cette vérité à l’esprit dans sa mission terrestre : Le pouvoir passe, mais le jugement demeure.

Ce samedi 25 octobre 2025, le temps tant attendu s’est écoulé. Tidjane Thiam, seul face à son miroir politique, se retrouve confronté à un bilan controversé. Son parcours est désormais marqué par des échecs politico-juridiques, de profondes tensions internes et une gouvernance contestée, au point d’être accusé de faux documents administratifs.

PDCI RDA : « Tidjane Thiam-CEO-n'est ni un dieu, ni un demi-dieu » décryptage Douglas Mountain ; Ledebativoiriene.net

Dans le silence de ses réflexions, son for intérieur l’interpelle. Voici venue l’heure des confessions, celle que tout dirigeant honnête devrait affronter. Non pas pour se justifier publiquement, mais pour se regarder en face. Non pas pour convaincre l’extérieur, mais pour comprendre en son âme et conscience.

 Quand le pouvoir s’efface, le miroir de l’Histoire reste. Voici les interrogations que Tidjane Thiam ne peut plus fuir, et les réponses que l’Histoire retiendra, sans filtre ni complaisance. C’est l’heure où un président ne parle plus aux militants du PDCI-RDA, mais à sa conscience et à la mémoire collective.

 1. Ai-je bien agi ou me suis-je trompé de combat depuis ma prise de fonction à la tête du PDCI-RDA ?

Ai-je réellement œuvré pour l’intérêt supérieur du parti, ou ai-je poursuivi une trajectoire personnelle déguisée en mission collective ? Ai-je su tracer une ligne stratégique claire pour le PDCI-RDA, ou me suis-je laissé distraire par des luttes secondaires, des rivalités internes, des calculs de positionnement qui ont affaibli notre cohésion ? Ai-je été un capitaine lucide ou un navigateur solitaire perdu dans les courants de l’ambition ?

 2. Ai-je écouté toutes les voix du PDCI-RDA ou seulement celles de mon clan ?

Ai-je été un président rassembleur ou un chef de faction ? Ai-je donné la parole aux militants de toutes sensibilités, ou ai-je verrouillé le débat autour d’un cercle restreint ? La démocratie interne ne se décrète pas, elle se pratique. Ai-je favorisé l’écoute ou imposé le silence ? Ai-je oublié que l’unité se construit dans la diversité, pas dans l’uniformité imposée ?

PDCI RDA : « Tidjane Thiam-CEO-n'est ni un dieu, ni un demi-dieu » décryptage Douglas Mountain ; Ledebativoiriene.net

 3. Le PDCI-RDA est-il, dans mon entendement, un patrimoine commun ou un bien privé ?

Ai-je agi en héritier responsable d’une mémoire politique nationale, ou en propriétaire d’un outil de pouvoir ? Ai-je respecté l’histoire du parti, ses symboles, ses figures, ses sacrifices, ou ai-je tenté de le remodeler à mon image ? Le PDCI-RDA est né du peuple, porté par des générations. Ai-je honoré cette filiation ou ai-je voulu la réécrire ?

 4. Suis-je en train de diriger un parti politique ou une entreprise personnelle ?

Ai-je gouverné avec une vision politique partagée, ou avec une logique de gestion centralisée et privée ? Ai-je confondu leadership et contrôle, stratégie et autorité ? Le PDCI-RDA n’est pas une start-up, ni un cabinet de conseil. C’est une institution politique, une maison de mémoire et de combat. Ai-je été son gardien ou son gestionnaire ?

 5. Ai-je été à la hauteur des attentes militantes ?

Les militants espéraient un souffle nouveau, une parole forte, une stratégie claire. Ai-je répondu à cette espérance ou ai-je déçu par mon absence sur le terrain, mon silence dans les moments cruciaux, mon style trop distant ? Ai-je incarné le renouveau ou l’isolement ? Ai-je compris que la confiance militante ne se réclame pas, elle se mérite ?

 6. Ai-je eu l’envergure de mon prédécesseur, Henri Konan Bédié ?

Retrait volontaire aux allures de naufrage politique : « Le PDCI-RDA est-il en train de perdre son âme ou l’a déjà perdue ? » -Chronique de Petrouce; Ledebativoirien.net

Ai-je su porter le poids symbolique et politique de son héritage, ou ai-je simplement occupé son fauteuil sans en assumer la grandeur ? Ai-je prolongé son œuvre avec fidélité et innovation, ou ai-je échoué à incarner la continuité qu’attendaient les militants ? Le PDCI-RDA ne se dirige pas avec des slogans, mais avec une mémoire vivante et une vision enracinée. Ai-je été à la hauteur de ce legs ou ai-je trahi l’histoire par superficialité ?

7. Si j’avais écouté mes adversaires internes, aurais-je évité l’impasse ?

Ai-je confondu opposition interne avec hostilité personnelle ? Ai-je rejeté trop vite les voix discordantes, les mises en garde, les critiques constructives qui auraient pu m’éclairer ? La contradiction n’est pas une menace, c’est une alerte. Ai-je préféré le confort du consensus artificiel à la richesse du débat sincère ? Et si l’impasse actuelle était le fruit de mon refus d’écouter ceux que j’ai trop vite qualifiés d’adversaires ?

8. Si j’avais pris au sérieux les critiques internes, aurais-je mieux gouverné ?

Ai-je ignoré les signaux faibles, les frustrations exprimées, les alertes lancées par les militants et les cadres ? Ai-je préféré les applaudissements de circonstance aux vérités dérangeantes ? Le refus de la critique est le début de l’isolement. Ai-je construit un mur autour de moi, au lieu d’un pont vers les autres ? Et si ma gouvernance avait été meilleure, plus juste, plus efficace, si j’avais accepté d’être remis en question ?

9. Ai-je incarné le Thiam que les militants espéraient ?

PDCI-RDA – PPA-CI et le législatives de décembre 2025 : « Vont-ils troquer le fauteuil présidentiel contre le banc parlementaire ? »-Petrouce; Ledebativoirien.net

Ai-je été fidèle à l’image que j’ai projetée lors de mon arrivée, ou ai-je trahi cette espérance par un style trop distant, trop technocratique, trop étranger aux réalités du terrain ? Ai-je su parler aux cœurs, aux mémoires, aux douleurs et aux espoirs des militants ? Ou ai-je été un président abstrait, inaccessible, silencieux là où il fallait incarner ? Ai-je compris que l’attente n’était pas seulement politique, mais affective et historique ?

10. Ai-je été hautain ou politique envers les aînés du parti, qui sont l’âme du PDCI-RDA ?

Ai-je manqué d’humilité envers ceux qui ont tout donné pour que le parti survive aux tempêtes ? Ai-je oublié que le respect des anciens est une valeur fondatrice du PDCI-RDA, un socle moral et culturel ? Ai-je été arrogant, condescendant, ou simplement indifférent à leur expérience, leur sagesse, leur mémoire ? Et si ma posture avait blessé ceux qui auraient pu m’élever ?

11. Dois-je reconnaître publiquement mes erreurs politiques ?

Ai-je le courage de dire : « J’ai échoué ici, j’ai mal jugé là » ? Ai-je compris que l’humilité n’est pas une faiblesse, mais une force politique et morale ? Ai-je assez de grandeur pour demander pardon, pour assumer mes fautes, pour ouvrir la voie à la réconciliation ? Ou vais-je continuer à me justifier, à me cacher derrière les circonstances, à nier l’évidence ? Et si le vrai leadership commençait par l’aveu ?

12. Dois-je demander pardon au Ministre Maurice Kakou Guikahué, dernier Secrétaire Exécutif en Chef de Son Excellence Henri Konan Bédié ?

PDCI-RDA – PPA-CI et le législatives de décembre 2025 : « Vont-ils troquer le fauteuil présidentiel contre le banc parlementaire ? »-Petrouce; Ledebativoirien.net

Ai-je été juste envers lui, ou ai-je contribué à son humiliation publique, à son exposition aux injures militantes, à son effacement injustifié au sein du parti ? Ai-je oublié qu’il fut le bras droit de Bédié, le gardien de sa parole, le ciment de la cohésion interne du PDCI-RDA ? Ai-je manqué de reconnaissance envers un homme qui a porté le parti dans les heures sombres ? Le pardon ne répare pas tout, mais il ouvre une voie : celle de la réconciliation, de la reconnaissance, et de la reconstruction. La considération d’un sachant, d’un homme d’expérience et de mémoire, est une bénédiction pour un parti politique. Et demander pardon, c’est aussi s’élever moralement.

13. Ai-je été trompé ou ai-je refusé d’écouter ?

Ai-je été victime de manipulations ou ai-je volontairement fermé les oreilles aux avertissements ? Ai-je préféré les discours flatteurs aux vérités inconfortables ? Le refus d’écouter est parfois plus grave que la tromperie. Ai-je été complice de mon propre aveuglement politique, en choisissant l’ignorance comme refuge ? Et si mes erreurs étaient moins dues aux autres qu’à mon propre orgueil ?

14. Est-ce en exerçant la présidence que j’ai découvert mes propres failles ?

Le pouvoir révèle autant qu’il façonne. Ai-je découvert en moi des limites que je n’avais jamais soupçonnées ? Ai-je eu le courage de les reconnaître, de les affronter, de les corriger ? Ou ai-je préféré les masquer derrière des postures, des justifications, des silences ? Et si la présidence du PDCI-RDA avait été moins une consécration qu’un miroir impitoyable ?

15. Avec quel esprit ai-je pris la tête du PDCI-RDA ?

PDCI RDA : « Tidjane Thiam-CEO-n'est ni un dieu, ni un demi-dieu » décryptage Douglas Mountain ; Ledebativoiriene.net

Était-ce avec la volonté sincère de servir un idéal, ou avec l’ambition personnelle de marquer l’histoire ? Ai-je été guidé par un projet collectif, ou par une quête de reconnaissance individuelle ? Ai-je pris le parti comme une mission ou comme une opportunité ? Et si mon entrée en fonction avait été entachée dès le départ par une intention mal orientée ?

16. Suis-je honnêtement PDCI-RDA ?

Ai-je porté l’étiquette sans en incarner les valeurs ? Ai-je compris que le PDCI-RDA n’est pas un costume politique, mais une culture, une mémoire, une fidélité ? Ai-je été fidèle à l’esprit du parti, à ses combats, à ses douleurs, à ses espoirs ? Ou ai-je simplement utilisé son nom comme tremplin ? Et si mon appartenance n’avait jamais été pleinement sincère ?

17. Si Bédié était encore en vie, aurais-je milité au RHDP ?

La fidélité politique se mesure dans les moments de doute, pas dans les déclarations publiques. Ai-je été constant dans mes engagements ou ai-je navigué selon les vents favorables ? Ai-je respecté la mémoire de Bédié dans mes choix, ou ai-je trahi son héritage par des alliances opportunistes ? Et si ma loyauté n’avait été qu’une façade ?

18. Mon avenir politique est-il encore jouable ?

Ai-je encore une crédibilité aux yeux des militants, une légitimité aux yeux du peuple, une utilité dans le paysage politique ivoirien ? Ou ai-je franchi ce seuil invisible où l’on cesse d’être une solution et devient un problème ? Ai-je compris que la confiance ne se récupère pas par des discours, mais par des actes réparateurs ? Et si mon avenir ne dépendait plus de moi, mais de ma capacité à reconnaître mes fautes ?

19. Qu’aurais-je dû faire et que je n’ai pas fait ?

Ai-je manqué de courage dans les moments décisifs ? Ai-je manqué de vision quand il fallait tracer une route ? Ai-je manqué de proximité quand les militants attendaient une main tendue ? L’histoire ne retient pas les intentions, mais les actes. Et si mon plus grand échec était d’avoir trop pensé et trop peu agi ?

20. Moi, Thiam, qui suis-je pour ne pas écouter ?

Ai-je cru que mon parcours international suffisait à me dispenser de l’écoute locale ? Ai-je oublié que diriger un parti enraciné dans l’histoire exige d’abord l’humilité d’apprendre ? Ai-je ignoré les voix qui m’entouraient, les conseils des anciens, les cris des militants ? Et si mon silence face aux autres était le vrai bruit de mon échec ?

21. Pourquoi ai-je refusé de venir apprendre auprès du Président Bédié ?

Ai-je négligé la sagesse d’un homme d’État, pensant que mon expérience suffisait ? Ai-je sous-estimé la valeur de l’apprentissage politique ivoirien, préférant les certitudes extérieures ? Ai-je manqué l’occasion de m’imprégner de l’âme du PDCI-RDA, de ses codes, de ses douleurs, de ses espoirs ? Et si ce refus d’apprendre avait été le premier acte de rupture ?

22. Pourquoi, dès l’annonce du décès brutal du Président Bédié, me suis-je précipité pour prendre sa place ?

Ai-je agi par devoir ou par ambition ? Ai-je respecté le deuil du parti, ou ai-je profité de l’émotion pour m’imposer ? Ai-je pris le temps de consulter, de rassembler, de comprendre, ou ai-je tout abandonné pour occuper le vide ? Et si cette précipitation avait été perçue comme une trahison silencieuse ?

23. Pourquoi, 25 ans après, ai-je humilié la mémoire du Président Bédié en déclarant : “Je l’avais prévenu du coup d’État de 1999, mais il ne m’a pas écouté” ?

Retrait volontaire aux allures de naufrage politique : « Le PDCI-RDA est-il en train de perdre son âme ou l’a déjà perdue ? » -Chronique de Petrouce; Ledebativoirien.net

Ai-je mesuré la portée de cette déclaration ? Ai-je compris qu’elle blessait non seulement les militants du PDCI-RDA, mais aussi des Ivoiriens attachés à la figure de Bédié, le “Pépé National” ? Ai-je oublié que l’on ne juge pas les morts, surtout ceux qui ont porté la nation ? Et si cette phrase avait été le point de rupture définitif entre moi et la mémoire collective ?

24. Ai-je mesuré que ma déclaration a choqué les militants du PDCI-RDA et blessé des Ivoiriens attachés à Bédié, le “Pépé National” ?

Ai-je compris que mes mots ont été perçus comme une trahison, un manque de respect envers une figure aimée et respectée ? Ai-je réalisé que cette phrase a provoqué un désengagement militant, une rupture affective, une indignation nationale ? Et si cette blessure était irréparable ?

25. Ai-je conscience que cette déclaration a empiré ma situation politique en bafouant la mémoire de Bédié, aujourd’hui dans la paix céleste ?

Ai-je oublié que l’hommage aux morts est un devoir sacré ? Ai-je compris que l’élévation spirituelle de Bédié ne peut être atteinte par ceux qui salissent son souvenir ? Et si ma parole avait fermé les portes du pardon divin et du respect humain ?

26. Cette déclaration contre un Grand Homme d’État disparu était-elle nécessaire et opportune ?

Ai-je agi par besoin de justification ou par manque de discernement ? Ai-je oublié que l’histoire juge les vivants, mais honore les morts ? Et si ce propos avait été non seulement inutile, mais destructeur ?

27. Ai-je déjà entendu, en public ou en privé, le Président Bédié exposer son prédécesseur Houphouët-Boigny, le Sage de l’Afrique ?

Ai-je compris que la grandeur politique se mesure aussi dans le silence respectueux ? Ai-je manqué de hauteur en rompant cette tradition de dignité entre générations ? Et si mon attitude avait rompu l’héritage moral du PDCI-RDA ?

pdci division interne; ledebativoirien.net

28. En tant que fils de Yamoussoukro, ai-je adhéré à l’idée que “Bédié a cassé le canari”, justifiant ainsi mon éloignement jusqu’à sa mort ?

Ai-je laissé des rancunes régionales ou personnelles guider mon comportement ? Ai-je refusé de collaborer par principe ou par ressentiment ? Et si cette posture avait nourri une fracture que j’aurais dû réparer ?

29. Lors de la succession de Bédié, sachant que je ne possède pas de papiers ivoiriens, pourquoi ai-je été retenu alors que Maurice Kakou Guikahué, ivoirien de plein droit, a été écarté ?

Ai-je été complice d’une injustice institutionnelle ? Ai-je été silencieux face à une exclusion qui aurait dû me scandaliser ? Et si mon indignation actuelle était tardive, sélective, et politiquement intéressée ?

30. En m’inscrivant sur la liste électorale en tant que binational, sans être ivoirien de plein droit, ai-je mal interprété le code électoral ?

Ai-je crié au scandale sans reconnaître que l’erreur venait de moi ? Ai-je manqué de transparence envers les militants du PDCI-RDA ? Et si, par cette confusion, j’avais exposé ma notoriété et mon honnêteté politique aux critiques du monde intellectuel et des acteurs politiques crédibles ?

Conclusion : Le miroir ne ment pas

L’écoute est la première vertu du leadership. Ai-je oublié que l’on ne dirige pas seul, mais avec et pour les autres ? Ai-je négligé les voix qui m’entouraient, les mains tendues, les mémoires vivantes du parti ? Le pouvoir ne se décrète pas, il se mérite par l’écoute, le respect et la vérité.

Aujourd’hui, Tidjane Thiam est à la croisée des chemins. Et le PDCI-RDA, lui, est face à une décision historique : Continuer dans l’errance, les divisions et les rancunes, ou se réinventer avec lucidité, courage et vérité.

PDCI-RDA – PPA-CI et le législatives de décembre 2025 : « Vont-ils troquer le fauteuil présidentiel contre le banc parlementaire ? »-Petrouce; Ledebativoirien.net

2030, c’est maintenant. Le temps des confessions doit ouvrir celui de la reconstruction. Et cette reconstruction ne sera possible que dans l’unité, le pardon, et la paix intérieure.

Depuis 2018, mon combat est devenu interne, car j’ai compris une chose essentielle : Pour gagner une présidentielle, il faut d’abord gagner la paix au sein du parti. Il faut se parler, se comprendre, se pardonner. Il faut chercher la bénédiction collective, celle qui vient du cœur des militants et du souffle du Divin.

Je demande aux présidents Félix Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié, de là où ils reposent, d’intercéder pour le PDCI-RDA, afin que le parti retrouve son âme, sa force, et sa vocation nationale. Car le retour au pouvoir exécutif ne se fera ni dans la division, ni dans le rejet de l’autre, mais dans la réconciliation sincère, la vision partagée, et la fidélité à notre histoire. Voilà le sens de mon combat. À bon entendeur, salut! ».

Petrouce Pierre Nicaise GNAGNE

(Membre du Bureau Politique du PDCI-RDA-Analyste politique | Chroniqueur | Éditorialiste-Consultant en Stratégie Électorale et Gouvernance).

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