Ce lundi 5 octobre 2020, le séminaire de sensibilisation de la presse imprimée et numérique et des plateformes de discussion des réseaux sociaux autour du thème : ‘‘Sources d’information, infractions en ligne et modération des contenus numériques’’ a permis à Richard ADOU, Procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau,
«Le 31 octobre 2020, les Ivoiriens sont appelés à élire le Président de République, une période sensible pour les autorités politiques, les institutions ainsi que les médias. Les journalistes doivent s’assurer de la bonne information diffusée. Il va être essentiel que vous jauger la tenue de l’information diffusée, dans un esprit, d’équité, libre, professionnel en vous éloignant des discours à la haine, l’incivisme…», conseille le Procureur avant d’ajouter en substance:
«Le monde du virtuel n’est pas un monde du non droit. La source de l’information constitue une réelle préoccupation, tout va vite, c’est une véritable dictature de l’instant avec le digitale. Ceux qui sont à l’étranger et diffusent des informations invitant à la haine, à la violence, seront rattrapés par la loi. Grâce à la coopération internationale, il n’y a plus d’intouchables.
Selon les initiateurs du séminaire, les électeurs iront aux urnes, le 31 octobre 2020, pour élire un nouveau président de la République avec une élection constituant un défi majeur pour la démocratie, la paix et le développement. Elle représente, également, une source d’espérance pour une alternance pacifique et démocratique dans la gouvernance du pays. Or, les risques de violence à l’approche de cette élection restent élevés, en raison de désaccords entre les acteurs politiques, de la cristallisation des passions et des discours inappropriés tenus sur le terrain et retranscrits dans les médias.
La responsabilités des Directeurs de Publication ivoiriens reste engagée face aux «Sources d’information, infractions en ligne et modération des contenus numériques». « Les médias doivent vérifier les informations avant de les diffuser en toute responsabilité en se dotant d’une charte de contrôle des commentaires qui engagent leurs organes. Nous pouvons les aider dans ce sens », indique le président de l’ANP, Samba Koné.
GRACE OZHYLLY