Par HM
fraude avec l’appui de la direction du BURIDA et du ministère
La même pratique au BURIDA? Maurice Bandaman a déjà réussi le coup en démettant la directrice générale Irène Vierra rattrapée par ses casseroles. Mais aussi en suspendant le Conseil d’Administration, alors que les textes régissant le BURIDA, ne lui donnent pas ce pouvoir. Abus tout simplement. Il n’a pas fini. Car, la manœuvre est en marche pour imposer ses amis avec un comité dont il a lui seul le contrôle et dont il connait la mission réelle, après le report de l’Assemblée Générale élective au Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur. A côté de lui, un artiste ayant fait le faux s‘agite dans les couloirs du ministère de la Culture et de la Francophonie. Suivez-le avec ledebativoirien.net!
Le ministre Maurice Kouakou Bandaman fait feu de tout bois dans son ministère, qu’il s’est choisi. Puisque, face aux artistes, le 2 juillet 2019 à la bibliothèque nationale Plateau, la main sur la poitrine, il confie qu’il a exigé du chef de l’Etat Alassane Ouattara, le département de la Culture, pour le grand bonheur des artistes ivoiriens. Il l’a obtenu, mais les artistes sont effrayés. Malgré la présence dans ses tiroirs des résultats d’un audit sur la gestion des biens des artistes, l’ambiance autour de l’organisation de l’Assemblée Générale pour le renouvèlement des instances dirigeantes du Bureau ivoirien du droit d’auteur, est culturellement électrique.
C’est que cette Assemblée Générale fixée selon les textes dans la ferveur totale pour le samedi 28 septembre 2019, qu’à 48 heures, le 26 septembre, une décision de justice sur plainte d’un groupe d’artistes baptisé ‘‘Légalité et Transparence’’ mené par David Tayaurault, ruinait un rêve. Le 27 septembre, le report à une date ultérieure qui court toujours est annoncé. Mais le ministre de la culture plus pressé que la date non encore connue veut rattraper tout sans le BURIDA.
Entre temps il va se passer bien de choses aussi lugubres que cocasses
Selon les textes du BURIDA, le Conseil d’Administration en fin d’exercice doit convoquer les élections au plus tard, avant le 1er octobre. Passé ce délai, il est fort clos. Dame Vierra Assa débarquée de la direction générale par le ministre Bandaman Maurice, l’intérimaire nommé ne peut faire que trois mois selon les textes du BURIDA. Il est, lui aussi à ce jour forclos. Le Bureau ivoirien du droit d’auteur est dans une impasse totale bien conduite par le ministre Bandama.
L’article 2 du règlement intérieur du BURIDA stipule que les candidats jurent sur l’honneur, sa probité, son intégrité, son indépendance, sa rigueur. Toute fausse déclaration entraine la perte du mandat matérialisé par le casier judiciaire. A la vérité, un vaste complot ourdit avec la complicité du ministère en faveur d’un candidat que la direction intérimaire tente de positionner est découvert. Ce candidat a été dans une mission au nord de la Côte d’Ivoire avec la direction générale intérimaire. C’est, au cours de ce séjour que tout sera ficelé. De retour sur Abidjan, la machine est mise en route. Mais il y a petit détail que l’équipe n’a pas pris en compte viendra jeter de petites pierres dans le plan. C’est le deadline du dépôt des candidatures. Et là, la direction intérimaire du BURIDA, va autoriser le manager de l’artiste choisi pour porter la vision du ministère, qui est une dame du monde des médias en Côte d’Ivoire, à déposer sa candidature. Elle peut signer par ordre. Ce qu’elle fait.
La direction intérimaire s’étant convaincue d’une telle haute probité a un jour non ouvré, un dimanche ouvert grandement les portes du Bureau ivoirien du droit d’auteur à ce candidat choisi hors délai ; Lui permettant de venir rectifier sa candidature en résignant son dossier déjà fait avec la pièce sur l’honneur par son manager. Alors qu’au BURIDA, lorsque qu’un dossier à une élection n’est pas complet, la candidature est rejetée. Un vrai parapluie atomique du ministère et de la direction générale intérimaire forclos pour un candidat forclos !
Avec la découverte du pot aux roses, la direction intérimaire est rattrapée par son crime tout comme l’artiste en question qui a voulu causer du tort à ses anciens compagnons de lutte pour le renouveau dans la gestion du Bureau ivoirien du droit d’auteur. Il est forclos.
Le fameux candidat et la direction intérimaire du BURIDA dans l’embarras
En bonne conscience, le juge ordonne donc l’annulation de ladite assemblée élective du 28 septembre 2019. Ce qui est constaté par le conseil d’administration tenu par Yao Sery Sylvain en tenant compte de la suspicion légitime autour des élections des collèges. Il saisit le ministre de la Culture pour la reprise des dites élections devant conduire à l’assemblée générale pour l’élection des instances dirigeantes du BURIDA.
Le ministre Maurice Bandaman voyant que le juge à annulé les élections proroge le mandat du Conseil d’Administration pour un mois. Ce qui n’était pas utile puisque ledit Conseil a été dans le temps par la convocation de l’Assemblée élective, du 28 septembre dernier. Son annulation par la justice en donnant droit à une partie des artistes n’est plus du fait du conseil d’administration qui se plie à la décision. Donc, selon les textes du BURIDA, il n’est pas n’est pas forclos étant donné qu’une ordonnance ordonne la tenue de l’Assemblée générale qu’il doit convoquer à nouveau.
Mais, c’est là que le ministre tente de monter sur ses hauts chevaux par une volonté de mise sous tutelle du BURIDA. Aux dernières informations Bandaman Maurice rencontre une opposition des artistes puisqu’ils ont encore en mémoire la mise sous tutelle avec Dame Vierra Assa qui a été virée puisque sanctionnée par un audit que cache, toujours le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie.
Il entame à l’heure actuelle des consultations à l’effet de la mise en place d’un comité provisoire en remplacement de l’actuel Conseil d’Administration, alors qu’il n’est aucunement forclos étant donné qu’il a fallu l’intervention d’une décision de justice qui annule l’assemblée élective convoquée par celui-ci. C’est dans un tel environnement que baigne le BURIDA.
Mais et les exploits du candidat de la direction intérimaire soutenu par le ministère ?
Mais qu’il récuse la présence, même d’un seul membre du Conseil d’Administration sortant présidé par Yao Sery Sylvain dans le comité du ministre. Mais qu’il accepte le maintien de la direction intérimaire, que le reste des artistes refuse pour mauvaise organisation des élections des collèges électoraux au BURIDA.
Réaction immédiate d’un artiste, une ancienne du mystique groupe Woya. «Que reproches-tu à ce producteur d’artistes qui a plus d’une dizaine d’œuvres à son actif avec des artistes de renoms en Côte d’Ivoire, qui plus est, un sachant dans cette situation que traverse le BURIDA ? Vous ne représentez qu’un groupe d’artistes et non tous les artistes».
Ne dites pas que toute la Côte d’Ivoire, tout comme l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) suit Maurice Kouakou Bandaman dans la gestion de cette boîte noire. Mais soyez rassurés, car il a dit la main une fois de plus, sur la poitrine: «Si j’ai fauté, je donnerai ma démission au président de la République». Ben, c’est lui, grand combattant pour la culture universelle qui avait réclamé ce poste, lors des campagnes présidentielles à Alassane Ouattara, qui a tenu parole. Il le lui a donné.
S’il le restitue, ce n’est que culture de la bonne gouvernance. Quand on est essoufflé et qu’on a atteint le seuil de compétence, on arrête dit un sage. Le BURIDA est sous un volcan dormant comme la Côte d’Ivoire. Attention à Bandaman. L’air est hallucinant dans le comité annoncé en violation des textes ! Le ministre cherche les portes du studio d’enregistrement pour ses mémoires avec le Bureau ivoirien du droit d’auteur, sur de belles notes.Irène Vierra sourit
HERVE MAKRE
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