La série des acrobaties dans la vie de la FESCI avec l’institutionnalisation d’une certaine violence soutenue par des pratiques peu enviables. Octobre 2009-avril 2011 des actes ignobles pour une institution d’étudiants et de petits élèves. Cette fédération a négativement et lourdement impacté l’indemnisation des victimes des déchets toxiques en Côte d’Ivoire, dont les conséquences ont actuellement cours de façon néfaste sur lesdites victimes. Et c’est, aujourd’hui en 2011. Avec un sachant témoin, Charles Koffi Hanon, un caïd de la Fesci…suivez plutôt le massacre des victimes.
«De mon premier assassinat manque a la diligence de la Fesci sur ordre du lieutenant-colonel de la police maritime, le nommé kakou brou dit maréchal kb de la Fesci ».
Suite à la mobilisation massive des victimes des déchets toxiques suscitée par moi le 06 novembre 2009 devant le palais de justice d’Abidjan-Plateau, la prétendue Coordination présidée par le sieur Gohourou Claude a été déboutée de sa demande de transfert des 22.500 milliards de francs CFA destinés à notre indemnisation sur son compte pour défaut de capacité juridique. Les membres de la FESCI et de la Coordination, qui pensaient avoir tout maîtrisé ce, pour avoir obligé la majorité des représentants faisant partie intégrante de cette procédure de les rejoindre dans leur imposture, s’étaient posés la question de savoir qui était l’initiateur de cette manifestation et pour cause: ils avaient, à priori, à travers ces représentants, réussi à intimider également toutes les victimes des déchets toxiques.
Après avoir reçu l’information qu’il s’agissait de moi, une réunion improvisée fut tenue entre les Magistrats impliqués dans cette forfaiture, le maréchal KB au téléphone et eux. Au terme de celle-ci, ils avaient rassuré ces Magistrats de régler mon cas, c’est-à-dire de faire parler de moi au passé donc de me tuer. Par conséquent, la décision qui devait être prise par ces Magistrats devait leur permettre de faire appel. Ce qui explique le fait que notre mandataire LEIGH DAY AND CO n’ait pas obtenu la mainlevée de l’ordonnance de séquestre obtenue par cette Coordination fictive. Par ailleurs, le même jour de cette manifestation, je devais prendre part aux épreuves orales d’un concours administratif auquel j’étais réussi aux épreuves écrites. J’avais, pour ce faire, demandé à un ami sur ledit lieu de me tenir informé de l’ordre de passage auxdites épreuves.
Après le verdict du Tribunal et la manifestation de la liesse des victimes, je m’avançai vers le CCIA, à l’effet d’emprunter un taxi compteur pour m’y rendre à cet effet. Au même moment, je vis des centaines d’éléments de la FESCI venir vers moi. A leur tête, se trouva le nommé AKAWA résidant à la cité rouge de Cocody. Il s’écria en ces termes, donnant l’impression de me faire une accolade: * »Vié pèreee ».Lorsque je répondis favorablement à celle-ci, il me ceintura par le cou, aussitôt les autres se jetèrent sur moi en me rouant de coups et disant ceci: » C’est un voleur, c’est un voleur. Nous l’emmenons au premier arrondissement ». De l’autre côté de la cathédrale, le nommé SORO DO, alias National DOSKY, Commandant de la Douane ivoirienne et au moment desdits faits, SocioCulturel du Bureau Exécutif National de la FESCI, homme de main du maréchal KB chargé des sales besognes traversa la route, vint vers nous en ordonnant à ses » lieutenants « de mettre fin à ma vie, s’écriant: » Tuez le, tuez le… ». J’ai appris que le nommé AKAWA serait plus tard décédé. Si cette information est avérée, paix à son âme.
« DANS CE COMBAT AU PROFIT DESDITES VICTIMES Y’A DIEU DEDANS » « JE SAIS POURQUOI JE DIS ÇA »
Face à cette agression lâche, j’ai gardé mon calme et cherché à me protéger afin d’éviter de prendre un faux coup et pour cause: je venais, il y eut trois semaines de cela, de subir simultanément trois interventions chirurgicales, notamment des hernies ombilicale et inguinale et une appendicite. J’en portais encore les pansements. Réalisant donc qu’ils étaient venus dans une logique de mettre fin à ma vie, je résistai afin d’éviter de quitter ledit lieu. Tous les passants et usagers de bus présents sur ledit lieu ce jour-là assistèrent impassiblement à ce spectacle d’un autre âge. C’est alors que, certaines victimes, encore présentes en ce lieu, alertèrent les forces de l’ordre de la CRS 3 de Williamsville postées devant l’entrée du palais de justice du plateau. Ces dernières furent venues assurer la sécurité de cette manifestation pacifique des victimes des déchets toxiques.
Suite à cette « alerte », elles vinrent à bord de leur cargo vers nous, descendirent armes aux poings et s’adressèrent directement à mes agresseurs en ces termes: » Qu’est-ce qui se passe »? L’un d’entre eux répondit: « C’est un voleur, nous l’emmenons au Premier Arrondissement du Plateau ». Ces forces de l’ordre surprises par cette réponse rétorquèrent ceci: » Mais si c’est un voleur, pourquoi ne pas le conduire à la Préfecture de Police qui est tout près d’ici? »
A leur suite, certains de mes agresseurs, éléments de la FESCI prirent la parole pour s’opposer à leur proposition en affirmant ce qui suit: « Non, nous allons l’emmener au Premier Arrondissement« . Au regard de leur attitude suspecte, ces forces de l’ordre comprirent donc qu’il ne s’agissait pas d’un voleur mais plutôt d’un leader d’opinion comme leur avait souligné les victimes venues les informer de cette situation de fait.
Eu égard à cette ambiance tendue du fait de l’opposition de ces nombreux agresseurs, je donnai un violent coup de coude à l’arcade sourcilière droite de l’un de mes agresseurs qui tint durement ledit coude du côté droit. Il fut projeté au sol; ce qui l’obligea à me lâcher. La violence dudit coup amena un policier à s’écrier: » Mais, tu vas le blesser »! Ne gérant pas les conséquences de cet état de fait, je pris appui sur ledit cargo et sautai à l’intérieur.
DE LA PREMIÈRE TENTATIVE D’ASSASSINAT MANQUÉE CONTRE MA PERSONNE
Suite à mon saut dans le cargo de la CRS 3 de Williamsville, je fus amené par les éléments de ladite compagnie à la Préfecture de Police d’Abidjan alors sise au Plateau non loin du lieu de mon agression. Sur ledit lieu, je fus, à la demande du Préfet de Police de cette époque, accompagné à son bureau où se trouvaient déjà certains de mes agresseurs, notamment GOHOUROU Claude, DOSKY et un peu plus d’une dizaine d’éléments de la FESCI. Ledit Préfet me demanda de m’asseoir et me posa la question de savoir le problème qui m’opposait à GOHOUROU Claude qui, apparemment lui avait déjà donné sa version des faits sur ladite affaire.
Lorsque je pris la parole, pour expliquer que le susnommé avait fait preuve d’une imposture pour tenter de s’arroger la paternité du processus de l’indemnisation en cause, que ce Préfet m’interrompit soudainement pour affirmer ce qui suit: ‘‘Ton frère noir mène un combat contre les blancs et toi tu le combats…’’ Et DOSKY de renchérir en ces termes: » On va enlever affaire de vieux père-là dans ses yeux aujourd’hui… » Aussi, les autres rétorquèrent-ils: ‘‘Tout va finir aujourd’hui… ».
Suite à ces différentes interventions, j’esquissai un sourire, regardai droit dans les yeux du surnommé DOSKY et lui posai sur un ton doctoral la question suivante: ‘‘Toi, tu peux enlever ça dans mes yeux ou bien c’est la foule qui te distrait?’’ Et comme ledit Préfet semblait cautionner leur permissivité, je lui demandai poliment, plutôt que de continuer cette explication, de me soumettre à une audition régulière. Il demanda à un de ses agents de m’accompagner dans le bureau d’un Officier de Police Judiciaire à cet effet. Au sortir du bureau dudit Préfet, l’ami, à qui j’avais demandé de m’informer de mon tour de passage aux oraux du concours administratif auxquels je devais prendre part ce jour à l’antenne de la Fonction Publique, informé de la situation et venu à la Préfecture de Police, me joignit téléphoniquement pour me demander de rester là où j’étais et pour cause: il me dit qu’il y avait plusieurs centaines d’éléments de la FESCI qui m’attendaient dans la cour de ladite Préfecture.
Il ajouta que certains d’entre eux qui venaient d’arriver sur ledit lieu avaient des armes à feu dont AK-47 qu’ils brandissaient au vu et au su de tout le monde. Que ces derniers avaient même porté la main à certains des leurs pour leur reprocher de m’avoir laissé partir avec les forces de l’ordre. Que selon leurs dires, ils soulignaient que: » policiers c’est qui? ».
CES FAITS SE DÉROULENT LE 6 NOVEMBRE 2009
Conduit devant l’officier de police (officier de police judiciaire), si j’ai bonne mémoire, prénommé Adingra pour mon audition, j’ai déclaré ce qui suit: » J’ai été victime d’une tentative d’assassinat manquée commanditée par le sieur KAKOU BROU alias maréchal KB de la FESCI au moment des faits, Commandant de la Police Maritime.
Cet assassinat, mis en exécution par le nommé SORO DO dit national DOSKY, à l’époque desdits faits, socioculturelle du Bureau Exécutif National de la FESCI et homme de main de celui-ci, a fait suite à une conversation téléphonique entre le susnommé et moi au terme de laquelle, il m’avait menacé que j’aurais affaire à lui et à la FESCI si, dans mon combat pour la restauration de la dignité des victimes dont l’indemnisation a été détournée par leur protégé en la personne de GOHOUROU Claude prétendu Président d’une Coordination desdites victimes, leur nom était cité…Je porte donc plainte contre KAKOU BROU, SORO DO et autres pour menace de mort, tentative d’assassinat, voie de fait envers ma personne et me constitue partie civile.
Après mon audition qui prit fin autour de 19 H 30 mn, il y eut une coupure d’électricité; situation qui permit audit officier de me faire emprunter des chemins détournés aux fins d’échapper à la furie des milliers de fescistes qui m’attendirent dans la cour de ladite Préfecture de Police. Il me mit à bord de son véhicule et me déposa à la gare de BASSAM sise à Treichville. Dudit lieu, je partis directement dans un hôtel où je fis près d’une semaine. C’est en ce lieu que j’organisai la riposte. J’envoyai un SMS aux différentes victimes dont les numéros avaient été pris par certains de mes collaborateurs à l’occasion de la manifestation organisée devant le palais de justice du Plateau. Dans ce message, j’écris ceci: » Dieu merci, je suis vivant. Réunion à Akouedo, Djibi Village, Bingerville, Abobo, Anyama, Vridi Canal, Zimbabwe… » avec les différentes dates de ces meetings.
A la suite de ces différents SMS, je donnai ledit programme à KB et à ses « lieutenants » au cas ils auraient des couilles pour me trouver sur ces différents espaces. Et comme je les connais coutumiers des attaques surprises, j’étais presque convaincu qu’ils ne prendraient pas ce risque et pour cause: d’abord, parce que tous les adversaires étaient au même niveau d’information donc préparés en conséquence à l’affrontement, ensuite, il s’agissait de terrains neutres différents des espaces universitaires où lorsque cette structure se sentait menacée ou agressée, elle faisait appel à tous les étudiants pour se solidariser de sa cause.
Enfin, comme on se connait en détail et que je sais qu’ils aiment la vie, s’agissant d’un mouvement de foule, la foule n’ayant pas de responsabilité pénale, au cas de survenance de morts dans un camp comme dans l’autre, c’était cadeau. Et effectivement, après plusieurs meetings tenus dans le District d’Abidjan et ses banlieues pour informer lesdites victimes sur ladite situation, je ne vis aucun d’entre eux venir s’y opposer…Ils ont finalement dû recourir à la loi, notamment un mandat d’arrêt de la Juge Amon Laurence qui avait abusé de son pouvoir pour me faire reculer un tant soit peu. Je viendrai sur cette partie. C’est au regard de ce qui précède que j’ai affirmé qu’il y a Dieu dans notre combat. A SUIVRE!
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