«Ils peuvent envoyer qui, ils veulent à Yopougon, ils ne pourront pas nous prendre Yopougon de Gbagbo » Marie Odette Lorougnon
En prélude à la fête de la renaissance du PPACI à Yopougon, place Ficgayo, le vendredi 31 mars prochain, la ligue des femmes PPA-CI de Yopougon ont tenu une assemblée générale extraordinaire le dimanche 26 mars 2023 à l’espace Tantie Margot de ladite Commune. Et ce, pour la mobilisation des militantes en présence de Marie Odette Lorougnon, Vice-présidente du Parti des Peuples Africains Côte d’Ivoire (PPACI).
Cette réunion a vite pris l’allure d’un meeting au regard de l’intervention de l’invité spéciale de Lucie Bohui, la fédérale de la ligue des femmes PPACI de Yopougon et ses camarades. Marie Odette Lorougnon, tout feu, tout flamme, a su trouver les mots pour gonfler à bloc les militantes du PPACI de Yopougon.
« Celui à qui vous avez dit qu’il n’allait plus revenir est là aujourd’hui. Qu’il laisse maintenant Laurent Gbagbo profiter de sa vie, de ses frères et sœurs ivoiriens et de son pays. Nous devons former un sacré bloc autour de Laurent Gbagbo. Pour le 31 mars à la place Ficgayo, n’ayez plus peur. Ce sont 3 millions de personnes qui sont attendues à la place Ficgayo dont 1,2 millions à mobiliser par Yopougon. Abidjan doit s’arrêter ce jour-là. Laurent Gbagbo va s’adresser au monde entier (…) À partir du 31 mars, Laurent Gbagbo doit reprendre le pouvoir », a précisé la vice-présidente du PPACI.
Marie Odette Lorougnon a profité de l’occasion pour rappeler aux « Amazones de Laurent Gbagbo » ainsi qu’à tous les militants PPACI de Yopougon qu’ils ne doivent pas se laisser distraire par le choix d’Adama Bictogo comme candidat du RHDP aux municipales 2023 à Yopougon. « Ils peuvent envoyer qui, ils veulent à Yopougon, ils ne pourront pas nous prendre Yopougon de Gbagbo », a-t-elle martelé.
Elle est revenue sur l’interpellation judiciaire de Damana Pikass et des militants qui sont allés soutenir le Secrétaire général du PPACI. Puis, sur la conférence de presse du Secrétaire exécutif du RHDP, Cissé Ibrahim Bacongo à la rue Lepic. « Comment des militants qui accompagnent leur leader à une convocation, on les prend pour les mettre en prison. Cissé Bacongo, en tant que constitutionnaliste, c’est dédit ici
Il a refusé de dire la vérité à Alassane Ouattara et nous avons des morts d’hommes en Côte d’Ivoire. Dans ce pays, nous voulons la paix. Et ce n’est pas à ceux qui ont fait une rébellion, tué les ivoiriens pour arriver pouvoir, de nous donner des leçons », a dénoncé Marie Odette Lorougnon, aux militants du PPA-CI qui préparent activement le RDV du 31 mars.
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H.KARA
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