A Yamoussoukro : les journalistes au village Ebony avec Jean Claude Coulibaly qui invite à la solidarité

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Le président de l’union des journalistes de Côte d’Ivoire, jean Claude Coulibaly, et l’ensemble des journalistes ont fait une entrée triomphale au village Ebony vendredi 26 avril 2024, au son de la danse traditionnelle  » Goly de Kami. »

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Il a procédé solennellement  à l’ouverture du weekend des Ebony en exhortant les journalistes à la solidarité et surtout, gage de la force. En fin de soirée un panel a été animé autour de,  » journaliste faxe au défi de l’intelligence artificielle  »

Jean Claude Coulibaly, président de l’union Nationale des journalistes de Côte d’ivoire, a exprimé son enthousiasme pour la mobilisation des journalistes à cet événement national. Il a ensuite montré l’importance de leur présence à Yamoussoukro, la célébration de l’excellence. Pour lui, ne pas faire Ebony une année, c’est comme un suicide.

‘‘Il y a de des décisions qui engagent toute une corporation. Nous sommes ici pour célébrer l’excellence, parce que l’UNJCI a été créée pour célébrer l’excellence, la solidarité et la formation continue des journalistes. C’est dans ce cadre-là, il est important pour nous de sacrifier toute une année à cette tradition. Parce que si nous voulons maintenir le câble de l’excellence, l’Ebony doit se tenir chaque année » a-t-il indiqué. Il a ensuite signifié que plus les journalistes seront unis et solidaires, ils seront plus forts. 

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Pour cela, il a exhorté les journalistes à l’éthique de l’institution,  »l’Union Nationale des journalistes de Côte d’Ivoire l’institution.  » Un journaliste ne peut pas se donner le luxe de ne pas célébrer l’excellence à travers l’Ebony.

C’est vrai qu’il y a des obstacles, mais le plus important pour nous c’est d’avancer inexorablement vers son destin et l’UNJCI est un grand destin, les pères fondateurs ont décidé de le rendre grand. L’objectif pour nous qui avons hérité ce lourd héritage, est de faire en sorte que notre union reste une institution respectée » a-t-il insisté.

Il a aussi rappelé le rôle des journalistes. Il a fait savoir que, les journalistes exercent un métier prenant, absorbant.  »le journaliste lui-même s’oublie, quel faiseur de roi qui est toujours nu!. Il n’a pas de temps de répit. Un seul jour ne suffit pas, il faut se  recréer, il faut donc ce donner un weekend pour réfléchir et c’est ce  que nous faisons » a-t-il ajouté.

D’après le patron de la presse, une demi-journée, c’est à dire le vendredi, pour réfléchir sur le thème,  »le journaliste face au défi de l’intelligence artificielle. C’est une menace pour notre corporation.

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Aujourd’hui avec l’AI, une ou deux personnes peuvent créer un journal, un journal en ligne, une télévision. Ce qui veut dire, peut être que le journaliste peut disparaitre, on peut se passer de lui.

Ça demande de la réflexion » a-t-il expliqué. Ebony doit nous interpeler dans nos comportements avenir, comment faire pour rester dans notre corporation, le journaliste c’est une lumière dans la société, c’est un intellectuel, le journaliste est un  veilleur de conscience, un faiseur » a-t-il soutenu.

La fin de la soirée du vendredi a observé un panel autour du thème  » le journaliste face au défi de l’intelligence artificielle  ». Au cours des échanges, les atouts et inconvénients de l’AI ont été débattus.

ledebativoirien.net

Horty Ziga

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