Ciote d’Ivoire-litige foncier d’Akoupe Zeudji : la riposte éclairage de Touré Ahmed Bouah face aux accusations

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Devant les accusations portées  par Athanase Amon Amon, président de l’association des détenteurs des droits coutumier, d’Akoupé Zeudji, le patron de Sophia SA, Touré Ahmed Bouah n’est pas passé par deux chemins  pour apporter les clarifications face  à ce qu’il qualifie d’intoxication dans le dossier.

«Sophia SA et  ses partenaires : la mairie d’Anyama, d’Adjamé, la fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire, agissent  dans l’esprit de la loi 97-524 du 4 septembre 1997. L’Etat a décidé de la concession d’aménagements sur une superficie de 6294 hectares sur l’axe Abidjan-nord. Et depuis  le 19 septembre 2008, l’Etat nous a donné son accord de principe. Ainsi, depuis le 1er avril  2009, l’Eta nous a accordé la  réservation de l’assiette foncière de 12.000 ha pour aménager cet espace ».

Touré Ahmed Bouah pour suit

Toure Ahmed Bouah1

«Nous avons dès cet instant entamé  un dialogue social qui a abouti à des accords pour certains propriétaires de terrains. Sur les  12.000ha, nous avons pu obtenir l’accord des propriétaires terriens sur 6.154ha. C’est l’Etat de Côte d’Ivoire qui en est  le propriétaire, mais l’Etat leur reconnait un droit coutumier qui est différent de la qualité de propriétaire. Tout le monde doit comprendre cette nuance.

Ceux que vous voyez dans les villages et autres sont des détenteurs de droits coutumiers, mais ne sont pas propriétaires des espaces ou des terres. L’Etat nous a réservé 12.000ha et nous a demandé d’aller négocier les droits de purge avec les communautés villageoises. Mais ce que vous devez savoir, c’est qu’avant même que vous n’alliez discuter avec les villageois, l’Eta fait de vous le propriétaire des terres, de ses terres.

Au regard de l’accord exprimé par tous les détenteurs du droit coutumier sur les 12.000ha, l’Etat nous a accordé une autorisation d’aménagement sur 6154ha, après avoir constaté que nous sommes tombés d’accord. C’est donc dans un esprit de compromis dynamique et de raison sociale que nous avons entamé  un dialogue social.

C’est sur cette superficie que monsieur Amon Amon Athanase lui-même avec l’Etat et nous, avons signé une convention, le 18 juillet 2019 pour dire qu’on est d’accord. C’est même lui qui a conduit les discussions. Et sur cette base au regard de cette signature, nous avons fait le plan d’aménagement.

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Les discussions sur les  6000 ha qui restent continuent pour éviter de perdre du temps. Il ne peut donc pas parler dans le vide. L’Etat m’a écrit pour me faire savoir que tout ce que je vais signer avec les villageois n’aura aucun sens s’il n’y est pas associé. C’est à cela que  nous nous sommes tous soumis. Et c’est Amon Amon Athanase qui a signé pour le compte des détenteurs des droits coutumiers. Et le chef du village a donné sa caution morale pour le compte des communautés villageoises. Il dit ne pas être aujourd’hui d’accord avec la convention signée. Mais il faut avoir des arguments pour dire que tu n’es pas dans une convention qui te lie à l’Etat.

Et l’Etat a voulu indubitablement que chacun de tous ceux qu’il représente, viennent préalablement poser leurs signatures. C’est ce qui a été fait. Donc  pour dire non, il faut que tous ceux-là ne soient plus d’accord. Ce qui n’est pas le cas».  Devant les accusations portées  par Athanase Amon Amon, président de l’association des détenteurs des droits coutumier, d’Akoupé Zeudji, Une précision de taille qui apporte une lumière face aux attaques de certains villageois dont Touré Ahmed Bouah est l’objet dans le dossier de l’opération Akwaba city.

LEDEBATIVOIRIEN.NET

Grace Ozhylly


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