Côte d’Ivoire-il y a 23 ans déjà: un éloquent hommage à Djéni KOBINA-«Devoir de mémoire!» du Dr. GUIBESSONGUI N’Datien Séverin

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by ledebativoirien.net 

«Le Devoir de mémoire m’inflige l’obligation morale de rendre Hommage à Djéni KOBINA en ce jour du 19 octobre 2021 marquant son 23ème anniversaire de décès. 

rdr hommage a djeny kobenan dr guibessongui113Dans le courant du deuxième trimestre 1994, cela fait 27 ans, pendant que j’étais étudiant en droit à l’Université de Bouaké, je fis la rencontre d’un homme, un Grand Homme, charismatique, au verbe captivant. Cet homme, c’était Djéni KOBINA. Rigoureux, méthodique et cultivé, il l’était. Notre rencontre s’est faite par l’entremise de Ibrahima FANNY. A cette époque, j’étais, comme mes camarades étudiants, habité par l’esprit de contestation existentielle, de remise en cause et de questionnement sur l’avenir. Djéni et Ibrahima nous parlâmes, mon ami Ismaël Ouattara et moi, d’un nouveau parti politique qui verrait le jour bientôt en Côte d’Ivoire et qui serait porteur d’idées de liberté, de justice et de partage pour un renouveau démocratique.

J’étais admiratif de cet homme, érudit aux idées limpides, doté d’une force de persuasion quasi irrésistible. Quelques mois après, le 27 septembre 1994, naquit le Rassemblement Des Républicains (RDR), le parti politique dont il partagea la vision avec nous, avant sa naissance. Quel privilège de l’histoire ! Tout naturellement, j’en devins membre dès sa création et Djéni le Leader en était le Secrétaire Général. En octobre 1994, nous avions créé, mon ami Ismaël Ouattara et moi, la section estudiantine du RDR que nous animions. Voilà comment, lors du quatrième meeting géant du RDR après sa création (Stade Robert Champroux-Abidjan, San-Pedro, Séguéla et Bouaké), je fis le discours du porte-parole de la jeunesse, le 12 décembre 1994 au stade municipal de Bouaké. Quel privilège pour le jeune homme que je fus !

WhatsApp Image 2021 10 19 at 09.01.34 1Djéni KOBINA, dit le FAMA, était une figure tutélaire charismatique et rassurante. Il soulevait des foules avec la clarté foudroyante de l’idéologie centriste qu’il diffusait. Il était pédagogue et maniait le verbe avec dextérité et finesse. C’était un homme juste qui avait pour chacun un mot juste et apaisant. Les grands hommes ne meurent jamais car les grandes idées qu’ils portent survivent à jamais. Djéni était un Grand et il le demeurera car il a semé et arrosé de bonnes graines. J’ai quelque chose de Djéni en moi. Djéni, tu nous as enseigné le sens de la Liberté, de la Justice et du partage, Djéni, tu as pétri et raffermi l’esprit d’une génération !

Djéni, tu as tracé les sillons pour une nouvelle espérance, Djéni, toi qui gouverna mes premiers pas en politique,

Djéni, Oh Djeni…! ».       

Dr. GUIBESSONGUI N’Datien Séverin

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