Exclusif-affaire groupe parlementaire PDCI ou l’art de compliquer les choses: Maurice Kakou Guikahué coupe l’herbe sous les pieds de ses adversaires-ce qui lui est reproché

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Créatif et imprévisible! Comme un félin, il flaire les coups. Constat des militants, au Parti Démocratique de Côte d’Ivoire-RDA. Si c’était sur un terrain de foot comme du temps du roi Pélé, il serait appelé ‘‘Garrincha politique’’. ce terrifiant dribleur brésilien qui déroute partenaires et adversaires.

pdci guikahue  «Bédié sera candidat au prochain congrès en 2022 (…) Au 13ème congrès nous allons plébisciter le président Henri Konan Bédié». Il ruine toute envie et toute velléité. Et ce n’est pas plaisant pour certains autour du président Henri Koan Bédié qui piaffent de le voir libérer  ‘‘le tabouret’’ du PDCI-RDA. Comme Manoël Francisco dos Santos, dit Garrincha, appelé «Alegria do Povo», ‘‘Joie du Peuple’’, avec  Pélé, Garrincha n’à jamais perdu de  match, jouant ensemble. Au PDCI, lui, il fait la joie des militants et de son président, depuis le désapparentement avec le Rhdp. «Moi je dis que le président Bédié est mon candidat. Et en général, quand je suis dans quelque chose, ça marche»: le coup de grâce. Un tel message du Secrétaire Exécutif en chef, le N°2 du PDCI, Maurice Kakou Guikahué, n’est pas fait  pour plaire. Et pour cause.

Les militants tout comme les observateurs assistent ces jours-ci à une danse mal rythmée que  l’on a voulu  imposer au président du PDCI-RDA Henri Konan Bédié,  avec une affaire de députés en guerre. Mais la poussière dégagée de cette danse lointaine a rapidement disparu, avec la montée au créneau du président dudit parti. Après avoir écouté. Il saisit la portée du coup, mais,  il avait déjà compris. Guerre fratricide au sein du parti de Bédié a-t-on lu et entendu. Maurice Kakou Guikahué contre Simon Doho. De guerre, il n’en est rien ! C’est l’expression de la trémoussant déroute, et l’effet du cap fixé, à  la clôture du colloque des festivités des 75 ans  du  Pdci; colloque traçant la trajectoire du parti du président Henri Konan Bédié. C’est-à-dire, le parti ne doit travailler dès lors, que pour la tenue de son congrès tant réclamé par les militants ; chacun selon ses raisons et sa petite  idée. Mais  le  président Bédié l’a décidé. Devrait-il y avoir d’autres directions à prendre en dehors de  l’animation du parti? C’est cette diversion que, des cadres du PDCI ont tenté de créer par une fausse crise en voulant  fuir des faits établis, les incriminant.

PDCI KAKOU GUIKAHUE11Cependant, il se trouve un homme dans  le système qui dérange, de par sa vision, sa stature et la haute sympathie  qu’il rencontre auprès des militants. Et nombreux sont-ils au PDCI qui lui vouent une certaine  viscérale infondée. C’est que, depuis bien longtemps, le ministre Maurice Kakou Guikahué a décidé: jamais il n’y aura de velléités de candidatures contre le président Bédié. Lui qui a combattu Laurent Dona Fologo, durant l’exil du président Bédié, victime du coup d’Etat de décembre  1999, jusqu’à son retour en Côte d’Ivoire en  octobre 2001, (sous le régime de  Gbagbo, aujourd’hui président du PPA-CI). Lui qui s’est opposé dans un récent  combat face à Alphonse Djédjé Mady ou KKB (Kouadio Konan Bertin devenu  ministre) candidats contre le président du PDCI. Pour éclairer mieux ses adversaires qui ne devraient  même pas exister au sein du PDCI, Maurice Kakou Guikahué dira  à la clôture  des  festivités des 75 ans du PDCI: «Houphouët-Boigny m’a formé, Henri Konan Bédié assure  mon encadrement et de mon éducation politique, depuis 28 ans ». Une affirmation qui est tout un programme et toute une  ligne de conduite politique dans la gestion de sa formation politique, sous la direction de Bédié.

Cette vision et ligne effraie, tous ceux qui ne comprennent pas encore le Secrétariat Exécutif qu’il dirige, alors qu’il est la structure d’exécution des instructions du président du parti. Aujourd’hui, il a deux missions : réussir le Bureau politique prochain et au-delà, aider et réussir le président à organiser le 13ème  congrès populaire en 2022, au cours duquel le président Henri Konan Bédié sera plébiscité.

Maurice Kakou Guikahué : une vision simpliste qui dérange

PDCI KAKOU GUIKAHUE112Car si le président Alassane Ouattara procède à la restructuration du RHDP et que Laurent Gbagbo revenu au pays crée un nouveau parti politique PPA-CI, pour réaffirmer qu’ils sont, toujours présents, que devrait-il en être pour Henri Konan Bédié, qui est la conscience  politique en Côte d’Ivoire et qui réclame  le dialogue  inclusif ? Voici la vision simple transmise par le  Secrétaire Exécutif du PDCI, Maurice Kakou: «Bédié doit forcément  aller à ce dialogue avec son instrument, le PDCI ». D’où la nouvelle orientation vers un 13ème congrès, qui verra son plébiscite comme  le président candidat à la présidentielle prochaine.

Dans  le cadre de la tenue du dialogue inclusif, le président Alassane  Ouattara, certainement aurait rêvé le contraire, avec un congrès qui lâche le président Bédié afin d’ouvrir  le dialogue politique avec d’autres visages. Ne dites pas que certains avaient été actionnés  comme le militant, Jean  Louis Billon et autres. Tout comme une partie des compagnons de Gbagbo ont réussi ont réussi à contourner ‘‘le caillou sur le chemin’’, allusion faite à Pascal Affi N’guessan, reçu en audience  par Alassane  Ouattara au palais de la présidence, le jeudi 28 octobre 2021. Ainsi donc, le congrès du PDCI confirmera Bédié  dans sa place, aux négociations politiques pour une paix inclusive, qui passe par le dialogue national inclusif. Un piège est évité, par la ténacité du Secrétaire Exécutif, Maurice Kakou Guikahué, qui a achevé le congrès avant date.

Guerre fratricide au PDCI en Kakou Guikahué et  Doho  Simon ?

PADCI DOHO ET GUIKAHUESes adversaires internes au PDCI, lui reprochent d’avoir imposé  la candidature de Bédié : «C’est  normal, parce que Bédié est le testament  qu’Houphouët-Boigny à laissé  aux  militants», rétorque celui qui, hier a soutenu Bédié et, aujourd’hui  soutient Bédié. «Partout  où le président Bédié est candidat à quelque chose, je suis le premier soutien  du président Bédié» déclare MKG.

Avec  une communication massive dans les médias contre lui, les militants du PDCI  ont perçu clairement, le problème soulevé et posé par le député d’Attiégouakro, Konan Marius. L’accusation contre le président du groupe parlementaire DOHO SIMON de détournement de fonds est claire. Des «écarts importants» ont été décelés, dans  l’usage de l’argent des députés avec des dépenses en dehors de toute procédure de gestion, comme c’est le cas au PDCI. Mais, certaines  personnes, après des actes et fautes graves commis, aiment à  crier au loup, cherchant des boucs émissaires à leurs turpitudes. Ce jeu sera au rendez-vous, avec l’affaire dite du groupe parlementaire PDCI.  En l’espèce, le nouveau président du groupe parlementaire estime que le dossier de sa mauvaise gestion avérée, des fonds des parlementaires mis au grand jour et reconnu par lui-même, doit être orienté vers son prédécesseur, Maurice Guikahué. L’argument tout trouvé serait qu’il n’aurait pas digéré d’avoir été écarté de la tête du groupe parlementaire. Peut-il prospérer ? Que non !

Le départ du ministre Kakou Guikahué de la présidence du groupe parlementaire du PDCI a répondu à régler la question de cumule de poste de plus en plus abordée dans les  instances politiques. Député, il est également le Secrétaire Exécutif, donc N°2 du PDCI, ce qui lui donne la gestion au quotidien du parti. Et là, plusieurs parlementaires en ont abondamment parlé au président  Bédié, qui accède enfin à la  demande dans la gestion du parti. A la tête du groupe parlementaire, comme le confient des députés PDCI, Maurice Kakou Guikahué avec sa vision progressiste à fait rédiger un règlement intérieur pour le groupe. Un règlement  intérieur  qu’il a respecté malgré ses  énormes occupations dans l’animation du parti. «Il a tenu des réunions régulières par  une communication permanente avec  le groupe parlementaire. Grâce  à son aura forte, n’en déplaise, il a réussi  à faire bloquer  l’hémorragie provoquée par le Rhdp en débauchant des élus de l’opposition et du PDCI. Par son charisme il a réussi  à stopper cette vague et  maintenu le groupe  à 67 élus avec le départ de  22 députés vers  le RHDP qui voulait la disparition du groupe parlementaire», confient ces élus PDCI.

PDCI KAKOU GUIKAHUE1Maurice Kakou Guikahué a obtenu le quitus des députés, surtout des anciens, mais  le président Bédié a fait le choix de la responsabilisation du maximum des cadres du PDCI, d’autant que les responsabilités confiées au N°2 du parti sont énormes. Et cela a été observé avec la tenue des festivités des 75 ans du PDCI. Des séminaires éclatés sur tout le territoire national. 75 ans conclus par le colloque annonçant le congrès de  2022. Un seul maitre d’orchestre: le Secrétaire Exécutif en chef. Aucun grief porté contre lui dans sa gestion du groupe parlementaire du PDCI, car, à l’arrivée de l’actuel président, une passation des charges claire s’est tenue, avec existence de documents archives, sous le regard de nombreux cadres et militants du PDCI.

Le problème actuel du groupe parlementaire  du PDCI, après avoir écouté les militants et cadres du parti du président Bédié, il ne saurait être un problème lié au Secrétaire Exécutif Maurice Kakou Guikahué. Encore moins, un problème politique, puisque tout le groupe parlementaire soutient le président du parti. Le problème qui est soulevé est  un problème de gestion des finances du groupe et bien posé par le député Konan Marius. Selon des sources proches du dossier, ce qui est reproché au ministre Maurice Kakou Guikahué, c’est qu’il a refusé des arrangements, lorsque la première médiation a été confiée Secrétariat Exécutif. « Il a géré le dossier en toute transparence. Ce qui a poussé Doho Simon à le récuser et l’accuser de parti-pris, pensant qu’ayant été son prédécesseur à la présidence du groupe  parlementaire, il aurait encore des griefs contre lui, par conséquent, ne pouvant trancher en toute transparence».

Selon, toujours les mêmes indiscrétions, l’actuel président du groupe parlementaire PDCI, monsieur Doho Simon par deux fois a sollicité une rencontre avec Maurice Kakou Guikahué, au  domicile du dernier. Une fin de non recevoir a été servie. au premier cité.  Le Secrétaire exécutif en chef a plutôt préféré que toutes les rencontres dans le cadre des affaires du parti se déroulent au siège à Cocody. Cette réaction se justifie  d’autant qu’il ne menait pas seul cette mission publique et non confidentielle de médiation dans  la crise qui  oppose le président du groupe  parlementaire et les autres députés, autour de la gestion de leur argent. Maurice Kakou Guikahué étaient associé à trois autres membres du Secrétariat exécutif: Philippe Ezaley, Dr Euphrasie N’guessan,  Kamagaté Brahima.

Maurice Kakou Guikahué SE du PDCI-RDA ledebativoirien.net
Maurice Kakou Guikahué SE du PDCI-RDA

Aujourd’hui, il est reproché  au ministre Kakou Guikahué sa rigueur, sa tendance  à ne pas être dans les arrangements ne servant pas l’intérêt général du PDCI et du président Bédié. A  l’avant dernière rencontre, puisqu’il y en eu, le mercredi 27 octobre dernier, les médiateurs et les membres du groupe parlementaire se sont retrouvés autour du président Henri Konan Bédié, qui a décidé d’écouter toutes les parties.,  selon des sources, le président du groupe parlement actuel  Doho Simon reconnaitra avoir fait des fautes graves de gestion et qu’il présente ses excuses. Il a reconnu devant le président Bédié avoir géré sans respect des procédures habituelles du PDCI, l’argent des députés. «Est-il prêt à rembourser ? ».

Des confessions issues de la médiation confiée par le président du parti  à Ouassenan Koné, Allah Kouadio Rémi, Alphonse Djédjé Mady et autres. Mais dés députés, aux côtés de Marius Konan, à l’unanimité dans un rapport présenté par Abbi Richmond, le porte-parole ont accepté les excuses du président du groupe parlementaire Doho Simon, cependant, vu la gravité de la faute entachant la confiance, ils pensent qu’il revient au président Bédié de décider du sort de leur président en  toute responsabilité, dans  les mois à venir.

Pourquoi politiser alors un problème technique de gestion financière reconnu? Mais la tactique est assez visible pour ne pas être perçue. En suscitant des articles de presse, s’il arrivait à être débarqué par le président du parti de son post de président du groupe parlementaire,  pour faute lourde dans la mauvaise gestion d’un bien appartenant  à un groupe, n’est-ce pas pour  trouver un bouc émissaire à la sanction? C’est, pourquoi, dans la noyade, la question d’une gestion chaotique des fonds de campagne  2020 est soulevée par le président du groupe parlementaire PDCI. Il accuse le secrétaire exécutif en chef du PDCI d’avoir mal géré les fonds d’une campagne présidentielle qui n’a pas eu lieu en 2020. Comment  peut-on gérer des fonds d’une campagne  qui n’a pas lieu, du fait de  la désobéissance civile en Côte d’Ivoire en  2020? Mais  le président Bédié en homme sage sait marcher.

Guikahué, souffre douleur et bouc émissaire ?

MAURICE KAKOU GUIKAHUE PDCI 4Mais avec maestria, le Secrétaire Exécutif a su faire front  pour imposer le président Bédié comme candidat du PDCI avec un dépôt de candidature gigantesque à la CEI en 2020. Ce qui n’était du goût de plusieurs cadres du parti qui continuent de s’agiter, dont Jean Louis Billon, Yasmina Ouegnin et autres. Un problème de détournement de fonds grippe la présidence du groupe parlementaire PDCI, qui tente de noyer le poisson. Maurice Kakou Guikahué, le souffre douleur en sa qualité d’animateur de la maison PDCI ? Les militants heureux d’avoir  pris part aux festivités des  75 ans d’existence du parti avec succès sont fermes dans leurs propos, recueillis au siège du parti: «C’est  un problème de gestion des finances du groupe parlementaire et non un problème politique qui concerne la gestion du parti. Un président qui gère mal l’argent de ses compagnons du parlement, voici ce que nous constatons».

Le PDCI traverse-t-il réellement une guerre fratricide? A l’observation et  à l’analyse,  il y a simplement l’expression de  l’art de compliquer les choses simples. Juste la politisation  par l’amalgame, d’un dossier de  gestion financière d’un groupe parlementaire en criant au complot. Il reste au compteur à rembourser l’argent des députés ! «Je reste fidèle à Henri Konan Bédié, qui est le testament que Félix Houphouët-Boigny a laissé au PDCI-Rda. Et rien d’autre», dixit le Professeur Maurice Kakou Guikahué, qui travaille exclusivement  à la réussite du 13è congrès du PDCI-RDA en 2022 .

HERVE MAKRE

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