Abidjan-présidentielle 2025 et le gros coup au Conseil constitutionnel : le Magistrat Hors Hiérarchie, Chantal Nanaba Camara échelon Unique ferme la page Mamadou Koné
Conseil Constitutionnel-C’est fait, le débat sur le remplacement du magistrat Mamadou Koné est clos ! Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara a procédé, ce mardi 9 mai 2023 à la régularisation du statut à la tête du Conseil Constitutionnel ivoirien. Et là, avec la prise d’un important décret portant nomination d’un nouveau président en la personne du Magistrat Hors Hiérarchie, Chantal Nanaba Camara. Précédemment à la tête de la Cour de Cassation ivoirienne. Elle est nommée pour un mandat de 6 ans.
Cette institution est le juge électoral en Côte d’Ivoire et a véritablement été mise à contribution en 2000 (Cour Suprême) et en 2011, puis en 2020. «Ainsi, Chantal Nanaba Camara, Magistrat Hors Hiérarchie, Groupe A échelon Unique, est nommée présidente du Conseil constitutionnel, pour une durée de six (6) ans. Cette nomination prend effet à compter du 21 juillet 2023.
Par ailleurs, le Président de la République procédera ultérieurement à la nomination de trois (3) conseillers du Conseil constitutionnel, en remplacement de ceux dont le mandat arrive à expiration, le 26 juillet 2023 », indique le communiqué de la Présidence de la République annonçant, le décret de nomination de la nouvelle présidente, Magistrat Hors Hiérarchie, Chantal Nanaba Camara, au Conseil Constitutionnel.
Cette dame, qui va s’assoir dans le fauteuil occupé par le passé par, Paul Yao N’dré, Francis Wodié et Mamadou Koné, se positionne de plus en plus comme une figure emblématique de la magistrature ivoirienne.
Déjà en 2020, le président Alassane Ouattara avait procédé, le 3 avril 2020, à la signature d’un décret portant nomination du Magistrat Hors Hiérarchie, Chantal Camara Nanaba, à la tête de la Cour de Cassation, la plus haute juridiction ivoirienne. Elle occupait la fonction de présidente de la chambre judiciaire de la Cour Suprême, avant de présider la Cour de Cassation. Elle a été la première présidente de la plus haute juridiction ivoirienne. Aujourd’hui, elle est encore la première femme magistrat hors hiérarchie, groupe A échelon unique, à présider ce Conseil, juge des élections.
La loi dispose que le Conseil Constitutionnel doit se prononcer par infirmation ou confirmation des résultats de la Commission Electorale Indépendante ou sur une reprise de l’élection suivant l’article 64 du code électoral ivoirien. La nouveauté introduite dans le cas ivoirien est la certification. C’est dire que les choses se mettent sérieusement en ordre pour la présidentielle de 2025.
Ledebativoirien.net
H.M.
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