Afrique-Justice et réparation-Sékou Samba Koné : «Le monde évolue et l’OTAN doit réviser sa feuille de route, en Afrique »

Sékou Samba Koné,  président de l’Entente des Indépendants de Côte d’Ivoire (EDICI), parti politique fondé en  1949 par Sékou Sanogo envoie un message clair au Réseau des relations internationales des gouvernements des Etats Unis.

L’OTAN et l’occident à l’écoute

Le Réseau des relations internationales des gouvernements des Etats, c’est un réseau qui regroupe plus de 70.000 membres présents à travers le monde. Le déficit de communication sociale entre la plupart des pays membres de l’OTAN et la jeunesse africaine dénature même certaines valeurs et objectifs visés par cette grande organisation mondiale. L’OTAN est considérée comme une force de domination et d’organisation des pays ayant colonisé les pays africains, dont les séquelles continuent d’habiter dans les consciences des populations Africaines, contrairement à la Russie qui est plutôt considéré comme un État libre qui n’a jamais colonisé un seul État africain.

Cet état de fait ignoré par la majeure partie des pays membres de L’OTAN n’est pas pris en compte, malheureusement, dans la stratégie de réadaptation des objectifs, face à un nouvel ordre mondial qui est bel et bien visible aujourd’hui.

La défaite de l’Ukraine face à la Russie laissera une mauvaise influence dans l’ordre mondial, en particulier, l’Afrique. Soutenir l’Ukraine face à la Russie n’est pas et ne sera jamais la meilleure option, même si cette initiative de l’OTAN consiste à défendre les intérêts occidentaux. En Afrique, son impact n’a aucun intérêt.

Il revient aux pays membres de l’OTAN de revoir les multiples stratégies de communication sociale et politique à la base. Les dictatures vieilles ou naissantes en Afrique, depuis des décennies, sont soutenues par certains membres de L’OTAN. Le respect de la démocratie, la liberté, les droits de l’homme, inscrits dans les cahiers de charges de L’OTAN sont constamment violés par certains pays de l’OTAN qui accordent gîtes et protection à certains dictateurs Africains, selon le principe de préservation d’intérêts et géostratégiques.

Ne croyant plus à cette politique de valeur démocratique, la jeunesse africaine, à 95% trouve la RUSSIE comme un rempart pour renverser des régimes dictatoriaux africains. L’instabilité politique internationale ne sera sûrement en faveur de l’OTAN dans le positionnement géostratégique en Afrique. Il revient à la communauté de l’OTAN de briser le mythe de technique d’approche sociologique, tout en prenant garde au respect des valeurs culturelles africaines, telle que l’homosexualité.

Un principe inacceptable et considéré comme une abomination contraire aux valeurs humaines. Un point sur lequel les États Africains et la Russie s’accordent mutuellement. La crainte de voir imposer l’homosexualité par les pays de L’OTAN ce concept abominable à l’Afrique est aussi un facteur de rejet du soutien des populations Africaines à la politique étrangère Occidentale, face à la Russie.

Un autre facteur majeur important, les séquelles physiques et morales causées par plusieurs pays influents de l’OTAN, en Afrique, avant et après l’ère de la colonisation demeurent dans les esprits. De nombreux leaders politiques africains ont été torturés, assassinés ou effacés politiquement, avec la complicité de certains pays de l’OTAN. Justice et réparation en Afrique, nouvel ordre mondial.

Ledebativoirien.net

Sékou Samba Koné pour l’EDICI

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