Une note d’urgente de la rédaction du site d’investigation‘‘’www.letau.net’’, à Abidjan, parvenue à la rédaction de ledebativoirien.net met en lumière, une ambiance de menace dont est l’objet un de ses journaliste. Il s’agit de Noël Konan, journaliste d’investigation.
Il est victime, depuis quelques jours, selon la note, d’une tentative d’intimidation et de menaces de la part d’un agent de l’Unité de lutte contre la grande criminalité (ULGC),
après ses déboires avec son ex-employeur qui lui ont valu de perdre son emploi dans le cadre de l’affaire des “panama papers” mettant en cause l’ancien premier ministre Patrick Achi.
La rédaction de »létau.net explique »
« Tout commence par une enquête sur des faits d’extorsion de fonds, de fraude sur la nationalité ivoirienne, de fraude sur le passeport ivoirien et de faux et usage de faux comme la Côte d’Ivoire en connait régulièrement.
En suivant une piste que lui ont fournie ses sources, le journaliste entre en contact, conformément au principe de l’équilibre de l’information, avec le ci-devant nomméKadri Cheick Berté, en service au sein de l’Unité de lutte contre la grande criminalité (ULGC). (Ndlr : l’homme, selon les informations dont nous disposons, travaillait en étroite collaboration avec le pôle pénal économique et financier, une juridiction spéciale, chargée de la répression des crimes économiques et financiers et serait en fuite).
Cette démarche journaliste devant relever d’une simple routine va prendre des allures d’un polar. Avec à la clé des tentatives d’intimidation et de menaces à peine voilée à l’encontre de Noël Konan.
Contacté téléphoniquement sans succès, le 15 janvier 2024, Monsieur Kadri Cheick Berté est joint le 17 janvier, sur sa messagerie privée WhatsApp. Après un bref échange, il promet de rappeler le journaliste dans une trentaine de minutes.
Promesse qu’il ne tiendra pas. Noël Konan se rend compte plus tard que son numéro a été bloqué par son interlocuteur. Tenace, il le relance, le 5 mars 2024, à l’aide d’un nouveau numéro de téléphone.
Après avoir décliné son identité, le journaliste fait savoir à son interlocuteur qu’il souhaiterait avoir sa version des faits au sujet des actes susmentionnés. Mais en lieu et place d’une réaction, l’agent en cavale de l’Unité de lutte contre la grande criminalité (ULGC) va publier les photos de profil des comptes X et Facebook du journaliste, lui envoyer une photo d’un individu non identifié.
Comme si cela ne suffisait pas, il transfert au journaliste, une copie de sa carte nationale d’identité comportant les noms et prénoms de ses parents et son lieu d’habitation. Pis, il fait parvenir au journaliste fouineur, une photo du relevé partiel des appels téléphoniques effectués par ce dernier, avant de le supprimer. Interrogé, Noël Konan s’est posé les questions suivantes : “ Est-il possible qu’un agent des forces de défense puisse détenir par devers lui des données à caractère personnel d’un citoyen, un journaliste de surcroît et de les publier ? Comment se les est-il procurés et à quelles fins ?
Quel message Kadri Cheick Berté cherche-t-il à faire ainsi passer en envoyant la photo d’un inconnu au journaliste?
La rédaction du site d’investigation www.letau.net voudrait prendre l’opinion nationale et internationale à témoin sur de tels agissements et sur la sécurité du journaliste.
Par ailleurs, la rédaction du site d’investigation www.letau.net s’engage à saisir le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, l’Autorité Nationale de la Presse (ANP) en vue de dénoncer les agissements de cet agent ,
de l’Unité de lutte contre la grande criminalité et le parquet militaire pour les faits de détention et publication de données à caractère personnel, menaces et d’intimidations avec ampliation aux Organisations professionnelles des médias (OPM) et à des organisations sous régionales et internationales de protection et de défense des journalistes», signé www.letau.net.
Ledebativoirien.net
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