La Côte d’Ivoire a-telle encore une radiodiffusion télévision? les Ivoiriens ne pensent même pas à cette question tant le service public offert par ce média national mes éloigne de l’information et bien souvent de la réalité des faits et du vécu. Et pour cause, elle n’est pas de la nouvelle génération.
Les problèmes des syndicats sont en train de fragiliser l’entreprise sous Ahmadou Bakayoko, directeur général. la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), cette entreprise publique est sous le feu des revendications. Selon les indiscrétions, avant l’arrivée d’Ahmadou Bakayoko comme directeur général, il y avait déjà des employés contre tout changement. Il se dit dans les coulisses que les méthodes de gestion, la rigueur et la promotion du mérite et de l’excellence ne sont pas du goût des «anciens» qui ne travaillent pas vraiment pour assurer l’avenir de leur entreprise.
Pour avoir une idée sur ceux qui travaillent ou pas, faites 
il suffit d’y faire un tour un matin à 8h au siège à Cocody. Spectacle : les bureaux sont quasiment vides, les travailleurs traînent les pas, et ce depuis longtemps. Il faut attendre entre 9h30 et 10h pour voir la majorité des employés arriver. L’on entend des propos comme: «La RTI, ce n’est pas pour mon père. Ahmadou a trouvé les choses comme cela, il ne peut rien changer. S’il essaie de nous emmerder, il va nous connaître » ou encore « c’est notre maison, tout ce qu’il fait là, on s’en fout, on aura nos salaires à la fin du mois».
Malgré tout on parle d’avancements catégoriels, de revendications…avec les syndicats. En réalité, c’est une vraie «mafia» pense-ton. La plupart de ces syndicalistes, selon les informations, ne travaillent pas vraiment depuis des années et agissent sous couvert du syndicalisme. Il est même indiqué que les années passées, ils étaient ceux qui décidaient des avancements et s’octroyaient les gros bonus et avantages.
Que veulent les employés?
Après une réunion, il y a deux semaines avec Ahmadou Bakayoko, les revendications sont au nombre de huit ont le point focal reste l’argent pour les avancements catégoriels. En effet les travailleurs y ont droit. Mais, selon les explications du directeur général Ahmadou Bakayoko à une rencontre en décembre 2015, un accord a été signé au premier trimestre 2016 et les syndicats renonçaient à 200 millions F CFA contre seulement 100 millions F CFA à payer au titre des avancements dès janvier 2017. Cette promesse dit-on a été du moins tenue. Face aux bons chiffres de 2016, les syndicats ont voulu qu’on verse la totalité, d’après ce qui a été rapporté par les responsables.
Une grève était projetée les 30 et 31 janvier 2017 derniers. Heureusement elle a été suspendue, mais les syndicats n’ont pas renoncé au projet. Il s’annonçait dans les couloirs que des agents donneraient des signes de leur mécontentent dans la semaine. est-ce ce qui est arrivé, le vendredi 27 janvier 2017? Selon les proches du directeur général si , le journal de 20 heures a commencé avec 15 minutes de retard pour des «soucis techniques», c’est le résultat de cette colère. On apprend aussi dans la foulée que des agents ont été entendus par la Police. et aussi une vive protestation des syndicats de la RTI a été produite…
Quel est le problème?
A la RTI les proche du DG Ahmadou Bakayoko pensent que certains employés qui sont en général «les anciens» ne veulent pas s’adapter à la nouvelle gestion. Dans un domaine audiovisuel où tout a changé avec les technologies, les plus anciens veulent travailler comme dans les années 1970 ou 2000.
En réalité, il s’agit d’un conflit de générations dit-on. D’un côté, un management moderne avec des jeunes qui montent en compétences, de l’autre «la vieille garde» qui veut l’immobilisme et continuer à régner en maître 
sans voir le système se renouveler. Un refus total d’adaptation. la RTI va droit dans le mur. C’est le laxisme face au professionnalisme.
Affoussiata Bamba lamine n’y a rien pu. Que fera Bruno Koné, le nouveau patron de la maison Bleu ?
Idriss Ouattara
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