Gestion des zones frontalières: la Côte d’Ivoire prépare  une réponse adéquate à la récurrence des conflits fonciers et à l’insécurité

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Un comité de pilotage installé

 Les travaux de la politique nationale de gestion intégrée des frontières ont été lancés ce jeudi 27 Mai 2021 à la rotonde primature. Il s’agit de la gestion efficiente des zones frontalières, leur sécurisation et surtout leur développement. Ces travaux ainsi lancés par la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) apparaissent comme une réponse adéquate à la récurrence des conflits fonciers, problèmes de voirie, accès au réseau téléphonique et à l’insécurité. En somme tout ce qui est de nature à empêcher leur développement.

attaques terroristesLes enjeux économiques et sécuritaires dans ces zones sont considérables. D’où la mise en place par le gouvernement ivoirien de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) en vue de l’élaboration d’une politique consolidée et intégréepour une meilleure gestion de ces zones. « La frontière n’est plus à la périphérie des États, elle est désormais au cœur du développement économique. Ce qui explique la mise en place de cette politique de gestion intégrée des frontières par le gouvernement ivoirien.

Il s’agit d’élaborer une boussole pour orienter les interventions de l’État dans le développement économique et la sécurité », a indiqué Diakalidia Konaté, Secrétaire Exécutif de la CNFCI.  La mise en place de politique intervient au moment où les conflits fonciers, l’orpaillage clandestin et la menace djihadiste s’intensifient aux frontières ivoiriennes. Cette politique facilitera ainsi l’intégration sous-région ale. Représentant le premier ministre,le Général de Corps d’armée Vagondo Diomande, ministre de l’intérieur et de la Sécurité a demandé aux membres du comité technique de travailler d’arrache-pied pour produire le résultat attendu.

carte cote divoire frontieres1«Nous sommes en train de franchir un nouveau cap dans la gestion efficace des frontières. C’est un outil de pilotage qui permettra de prendre les meilleures décisions pour la sécurité et le développement socioéconomique de nos frontières», a-t-il ajouté. Il faut noter que l’État ivoirien dans l’élaboration de cette politique bénéficie non seulement du soutien technique et financier de la Commission de l’Union Africaine, mais également de celui de la coopération Allemande à travers le GIZ.Le comité technique chargé du projet fort de 76 membresrendra les résultats de son travail dans 12 mois.

FORD RAYMOND GUEI

ledebativoirien.net

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