Abidjan-Bamako : les soldats ivoiriens arrêtés  victimes de quelques maladresses

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L’affaire des soldats Ivoiriens arrêtés au Mali continue d’avoir des rebondissements. La dernière sortie du porte-parole de l’ONU, Olivier Salgado a véritablement contredit le communiqué du Conseil National de Sécurité de Côte d’Ivoire.

MALI ABIDJAN GUERRE 1 De cette situation, l’on peut  relever quelques maladresses et incohérences d’Abidjan dans ce dossier.  Des faits qui confortent Bamako dans sa thèse d’arrestation de «mercenaires » ivoiriens à l’aéroport international du Mali.

Selon le gouvernement de transition, la « véritable mission » de ces personnes est inconnue, et leurs passeports les présentent comme des étudiants, des chauffeurs, des maçons, des mécaniciens ou des peintres. La note précise que lors de leur interrogatoire, ils ont donné quatre versions de leur travail dans le pays : que leur mission était confidentielle, qu’ils faisaient partie de la rotation des soldats de la mission de l’ONU au Mali (Minusma), qu’ils allaient protéger la base logistique de la compagnie aérienne Sahelian Aviation Services et qu’ils se préparaient à protéger le «contingent allemand»…

MALI ABIDJAN GUERRE 1 MALI 12Et la sortie du porte-parole de la mission de l’ONU, Olivier Salgado qui complique  la position d’Abidjan. Il a déclaré que ces soldats ivoiriens « ne font pas partie d’un des contingents de la MINUSMA, mais sont déployés depuis plusieurs années au Mali dans le cadre d’un soutien logistique pour le compte d’un de nos contingents ». A

vant de signifier aux autorités ivoiriennes que l’arrivée des soldats ivoiriens en tant que relève aurait été communiquée au préalable aux autorités nationales. Ils travaillent pour une société allemande sous contrat avec la mission de l’ONU, connue sous le nom de « Sahelian Aviation Services ».

Le mercredi 13 juillet 2022, un confrère international a enfoncé le clou en annonçant en exclusivité que les soldats Ivoiriens ne font pas partie du contingent de l’ONU et ni de la National Support Élément (NSE) comme l’affirme le Conseil National de Sécurité en Côte d’Ivoire. Alors, qui de l’ONU et d’Abidjan faut-il croire dans cette affaire d’arrestation de « mercenaires » pour Bamako et « de la relève du 7è détachement de la National Support Elément » d’Abidjan ? Tout se règle donc  diplomatiquement  entre voisins. Mieux, le linge sale se lave en famille.

Ledebativoirien.net

H.KARA

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