Difficile de le contrôler, ce syndicat estudiantin ivoirien. Le gouvernement ivoirien peine à le dissoudre. Plus, il tente de le fragiliser, plus il se revigore. Apparemment pas de remèdes ? Mêmes les ex-combattants des FRCI déployés dans les campus n’y ont rien pu. Le constat est net : salles de travaux dirigés et de travaux pratiques vides, amphithéâtres déserts, des étudiants regroupés dehors, se tournant le pouce…
C’est le décor qui est planté depuis mercredi matin à l’université de Cocody, au ce jour. Sur les campus, la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), elle est en grève pour cinq jours afin de protester contre le départ forcé des étudiants du campus universitaire de Cocody, prévu le 17 juillet prochain. A en croire les sources, le régime a décidé de loger au campus de Cocody, les athlètes des prochains jeux de la francophonie qu’organise la Côte d’Ivoire, en 2017.
«Apparemment, la nouvelle ministre de l’enseignement supérieure semble encore plus impuissante devant la FESCI que son prédécesseur. Pour les ivoiriens, il est clair que la FESCI est protégée par une main invisible. Autrement, nous n’en serions pas à ce stade »,pense un observateur. Quand un autre pense plutôt que le pouvoir doit prêter une oreille attentive aux exigences des étudiants et engager un dialogue franc. En attendant pas de cours !
Idriss O.
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