Dans un entretien exclusif accordé à ledébativoirien.net et à newsdabidjan.net, le président de la fédération nationales des parlements agoras de côte d’Ivoire (fenapaoci) dit sa part de vérité.

Les élections sénatoriales s’annoncent pour le 24 avril 2018, de facto l’opposition est exclue. Quelle est votre point de vue la dessus?

Je voudrais vous remercier de l’opportunité que vous m’offrez de me prononcer sur l’actualité politique de mon pays. Et vous savez comme on le dit la politique, c’est une science, c’est un métier où tous les ivoiriens doivent se sentir concernés et c’est le politique qui décide de la vie du peuple.

Donc quand une mauvaise décision politique est prise, elle influence le peuple et les conséquences sont dramatiques. Donc il est important que nous suivions de très près toutes les activités que mène le gouvernement. Ceci étant dit, concernant les élections où l’opposition est exclue, vous savez que c’est dans l’optique de Ouattara de faire le jeu politique seul.

Ouattara se donne les moyens d’une gouvernance seule où il a les cartes en mains. Or il faut tenir compte de l’opposition, donc une opposition ne peut pas être exclue concernant les joutes électorales sauf si elle veut s’exclure elle-même. Ça aussi c’est un fait. J’ai cru entendre que ce sont les conseillers et les élus qui votent, maintenant l’opposition qui a toujours boycotté, refusé de participer aux élections, aujourd’hui voici une situation qui se présente à elle. Est-ce que cette opposition à des élus pour participer aux élections sénatoriales ?

Voici la problématique ! c’est pourquoi pour ma part, j’ai toujours dit de faire le jeu politique .Aujourd’hui, si le Front populaire ivoirien qui est le principal parti d’opposition en Côte d’Ivoire était un parti unifié, qui avait accepté de faire le jeu politique, je crois que ce parti n’allait pas être lésé (…)

Pour le reste Ouattara s’est donné les moyens de nommer le 1/3 des sénateurs. Mais écoutez, c’est ce que je dis il ne faut pas laisser Ouattara faire le jeu, car le jeu politique, c’est faire des compromis sans tomber dans la compromission…

PAR KOUASSI S.

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