La phase de généralisation du renouvellement et de la production des cartes nationales d’identité (Cni) a démarré à l’hôtel du District d’Abidjan. Avec des assurances du ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Sidiki Diakité, et de quelques membres du gouvernement ivoirien.

Le ministre a précisé que ce sont plus de 11 millions d’ivoiriens qui sont concernés par cette opération. Cette phase d’enrôlement de masse va s’étendre progressivement sur toute l’étendue du territoire national. « Désormais l’enrôlement sur l’ancienne formule est terminée et laisse place maintenant à la nouvelle formule », a déclaré le premier responsable de l’administration du territoire en Côte d’Ivoire. Le directeur général de l’office national de l’état civil et de l’identification (Oneci), Sitioni Kafana, a expliqué que pour cette opération, 7500 jeunes seront recrutés et déployés sur l’ensemble du territoire national pour l’enrôlement des pétitionnaires.

Il a par ailleurs invité la classe politique, les élus, cadres, chefs religieux et traditionnels à traiter la question de l’identification avec responsabilité et une réelle implication. Faisant le point de la phase pilote du renouvellement de ces titres d’identité. Kafana Sitioni a fait remarquer que plus de 11 000 Ivoiriens ont été enrôlés. Cette phase test s’est déroulée dans 43 centres. Et plus de 30.604 pétitionnaires ont entamé le processus par l’achat du timbre en ligne. Lequel coûte 5 000 FCFA. Plus de 6,3 millions personnes en 2009 étaient concernées par l’opération de renouvellement et de production de titre d’identité contre plus de 11 millions en 2020.

Toutefois, des interrogations demeurent entre autres: pour tous ceux qui ont fait la demande avant cette opération et qui n’ont pas reçu leur CNI physique quel sera leur sors? Es-ce qu’ils vont payés encore les 5 000 francs et reprendre tous le processus? La préoccupation est posée.

Ford Raymond Guei

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