Gbonné-développement : «Notre objectif, permettre à la femme rurale de se prendre en charge»-OUA MARIE, présidente de la société coopérative ‘‘Dangah’’

La prise en charge de la femme rurale  par elle-même devient  une préoccupation d’organisations professionnelles. C’est l’une des priorités de la coopérative Dangah à l’ouest de  la Côte d’Ivoire dans le département de Biankouman. Sa première responsable livres les ambitions  pour ses membres.SAM_2415

Que devons-nous savoir sur votre coopérative Dangah ?

Merci pour l’opportunité que vous m’offrez. La coopérative regroupe 40 groupements de femmes de la sous-préfecture de Gbonné et a pour objectif principal de permettre à la femme rurale de pouvoir se prendre en charge et faire en sorte qu’elle se donne à des activités génératrices de revenus. En tout cas, c’est pour l’autonomisation de la femme que nous essayons de promouvoir.

Vous parlez d’autonomie de la femme, mais quelles sont les actions déjà posées ?

Evidemment nous aidons nos femmes individuellement sur nos fonds propres que nous glanons à travers des cotisations. Mais c’est insuffisant. C’est pourquoi, nous cherchons des moyens pour mettre à la disposition des femmes afin de produire des vivriers et aller dans le milieu rural pour prendre les produits qui s’y trouvent. Mais, les moyens nous manquent, nous souffrons.

Quelles sont les difficultés des femmes de Gbonné ?

Le problème crucial que les femmes de Gbonné rencontrent, c’est qu’elles sont analphabètes. Nous n’avons pas de moyen pour transporter nos produits agricoles sur le marché à cause de l’état dégradé de nos routes qui relie les différents villages de la sous-préfecture. Nos produits se gâtent dans nos champs en dépit de ça, nous sommes toujours déterminées pour relever le défi qui nous attend afin de prendre ensemble le train de l’émergence 2020.

femme Avez-vous un appel  à toute la ^population ?

Je voudrais vous dire encore merci pour cette chance que vous me donniez afin de m’exprimer. Nous avons toutes les potentialités à l’ouest surtout à Gbonné. Ce que je demande aux cadres, aux politiques au lieu de prendre toujours des millions et les partager dans les villages je préférais que cet argent soit mis sur un compte en banque pour les femmes et les jeunes pour les permettre d’entreprendre surtout les femmes en général et celles de Gbonné en particulier

Correspondant   Mister Dan

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